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Chine : les secrets de la réussite
(08/10/2009)
Le pays le plus peuplé de la planète - plus de 1,3 milliard d’habitants - a célébré le 1er octobre dernier avec faste et solennité les 60 ans de la fondation de la République populaire de Chine.
Par Cameroon Tribune (Rousseau Joel Foute)
Le pays le plus peuplé de la planète - plus de 1,3 milliard d’habitants - a célébré le 1er octobre dernier avec faste et solennité les 60 ans de la fondation de la République populaire de Chine. Proclamée par Mao Zedong le 1er octobre 1949, cette République a étalé aux yeux du monde sa grandeur et sa puissance à la place Tian’anmen de Beijing, confirmant le fait que le pays a effectué en quelques années de grands bonds sur la voie de la modernité. Les mutations ont été si fulgurantes que d’aucuns en viennent encore aujourd’hui à se demander comment la Chine en est arrivée là?

La surprise retentissante date de 2007, lorsque la Chine accède au rang de troisième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis et le Japon. Elle pèse cette année-là 6,04% du Produit intérieur brut (PIB) mondial, soit 3 280 milliards de dollars US, d’après la Banque mondiale. Ce développement effréné des activités économiques est dû aux investissements et aux exportations mais peu à la consommation intérieure. Le développement économique actuel de la Chine est l'un des plus rapides du monde, puisque l'on y enregistre une croissance dont la moyenne, depuis dix ans, se situe entre 7 et 8% par an, frôlant parfois les 10%, d'après les statistiques chinoises.

Expliquant les facteurs ayant engendré ce développement rapide, l’encyclopédie Wikipédia évoque la libéralisation de l’économie chinoise. Seulement, ici, souligne-t-on, la touche est assez originale. Puisque le Parti communiste chinois (PCC) définit l'économie de la Chine comme une « économie socialiste de marché », une « forme de socialisme aux caractéristiques chinoises ». C’est ainsi que de 1978 à 1989, le gouvernement chinois a réformé en profondeur l'économie du pays, la faisant passer d'une économie planifiée de type soviétique à un « socialisme de marché », conservant la structure rigide de contrôle par le PCC, ce qui l'a fait appeler « l'atelier du monde ».


Dans ce but, la collectivisation de l'agriculture a laissé place à un système de responsabilisation individuelle des terres. Les cadres locaux ont acquis plus de marge de manœuvre, des gérants ont été introduits dans les secteurs industriels, permettant l'essor de nombreuses petites entreprises. Cette politique a permis d'attirer de nombreux commerçants et investisseurs étrangers. Le contrôle des prix a été relâché, à l'exception notable de produits de première nécessité pour les paysans. En 1992, l'appellation officielle du système devient « économie de marché socialiste » et le changement d'adjectifs marque le début du changement de nature de classe de l'État. Le secteur public commence à se noyer dans l'océan de l'économie marchande et passe de 73 % de la production industrielle en 1988 à 35 % en 1992. Cela a permis le passage d'une économie planifiée à une économie mixte et la redécouverte des fondements du libéralisme économique, tout en sauvegardant le communisme officiel du régime. Dans ce nouveau système économique, les entreprises publiques ont du mal à trouver leur place et rencontrent de plus en plus de difficultés. Sur les deux premiers mois de 2006, les pertes des entreprises publiques ou contrôlées par l'État atteignent déjà 26,2 milliards de yuans, soit 3,25 milliards de dollars US. Le gouvernement a résolument mis entre parenthèses l'égalité des classes durant cette période, menée par le mot d'ordre de Deng Xiaoping : « Enrichissez-vous ! » L'enrichissement personnel (individualisme) et la consommation (soutenue par des politiques néo-keynésiennes dès 1997) sont devenus de nouveaux moteurs économiques, accompagnés par une professionnalisation progressive des techniques de gestion, destinées à améliorer la productivité (division du travail). Le gouvernement a également œuvré pour attirer des capitaux étrangers, sources cruciales de développement économique : les zones économiques spéciales (ZES), exemptes de taxes, ont été créées à cet effet, étendues peu à peu à tout le littoral. Grâce à l'introduction du libre-échange, on observe qu'un quadruplement du PIB s'est produit depuis 1978. Les incitations par taxes préférentielles sont également à l'origine d'incitations fiscales à produire en Chine, que ce soit pour l'export ou pour le marché intérieur de 1,3 milliard d'individus. Dans ce dossier que nous vous proposons, la parole est donnée à des personnalités et hommes des médias qui ont visité la Chine. Ils livrent leurs témoignages édifiants et constructifs.


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