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Changements climatiques, L’Afrique mal partie
(07/12/2009)
Le continent noir a urgemment besoin 15 000 milliards de CFA par an, d’ici 2020, pour s’adapter aux conséquences des changements climatiques. Ce sont les conclusions d’une étude que vient de réaliser l’Alliance panafricaine pour la justice climatique.
Par David Atemkeng (La Nouvelle Expression)
L'Afrique n'a pas les instruments pour faire face aux changements climatiques.
L'Afrique n'a pas les instruments pour faire face aux changements climatiques.
C’est le continent le moins responsable du changement climatique. Mais l’Afrique risque paradoxalement, d’en payer le plus lourd tribut. L’Alliance panafricaine pour la justice climatique(APPLJC) pense que les conséquences des changements du climat sont déjà graves et perceptibles. En prélude au sommet de Copenhague qui s’ouvre ce lundi, cette organisation de la société civile a donné une conférence de presse en fin de semaine dernière à Yaoundé. Dans un manifeste publié à l’occasion de cet échange avec les médias, le coordonnateur de l’APPLJC, Mithika Mwenda, et ses collaborateurs tirent la sonnette d’alarme. « Il est inadmissible, que des gens qui ont pendant si longtemps vécu en harmonie avec la nature en viennent à souffrir et à vivre dans la pauvreté la plus abjecte, à cause des effets néfastes des gaz à effet dit serre émis par les pays développés » lit-on dans ce manifeste. Pour les membres de ce réseau qui revendique une justice climatique, les effets du réchauffement de la planète sont là. Visibles.

L’hostilité croissante du climat au Cameroun et ailleurs en Afrique a des répercussions importantes sur la vie. L’agriculture perd ses repères saisonniers et devient de plus en plus vulnérable, avec une baisse drastique des récoltes. La faune sauvage disparaît petit à petit. Dans certains villages du Cameroun, on trouve désormais difficilement de la viande de brousse. La pénurie d’eau s’accentue et n’est plus seulement le fait de la mauvaise gestion des entreprises de distribution.

Le veto des Etats Unis

Il faut arrêter ça avant qu’il ne soit trop tard. L’Alliance panafricaine pour la justice climatique croit savoir que le sommet de Copenhague sur les changements climatiques constitue une alternative. L’enjeu principal pour l’Afrique c’est d’obtenir, des principaux responsables du réchauffement climatique que sont les pays riches et industrialisés, l’engagement ferme de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est-à-dire ces saletés qui sont rejetés dans l’atmosphère par les activités industrielles ou agricoles plus ou moins polluantes.

Pour résoudre ces problèmes, la communauté internationale avait déjà adopté, en 1997, le Protocole de Kyoto qui est entré en vigueur en 2005. Mais ça n’a pas beaucoup marché parce que les Etats-Unis, qui sont le plus gros pollueur, ont refusé de le ratifier et donc d’appliquer ses recommandations qui voulait stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ou, à défaut, de consacrer le principe de « pollueur-payeur » pour décourager les gros pollueurs.

Le protocole de Kyoto expire en 2012 et le sommet de Copenhague a l’obligation, en deux semaines de travaux, de lui trouver un successeur plus efficace qui est susceptible de faire l’unanimité.


Source: La Nouvelle Expression


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