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Cameroun : Une cinquantaine de motos saisies à Bonanjo (Douala)
(19/04/2010)
Les conducteurs de ces engins ont voulu défier les barrières policières érigées dans les entrées du quartier administratif de Bonanjo.
Par Redaction Bonaberi.com (Paula Laswell)
Douala, entrée du pont Joss - des conducteurs de moto taxi chassés par la police
Douala, entrée du pont Joss - des conducteurs de moto taxi chassés par la police
C’est à partir d'hier, le Lundi 19 Avril qu’est entré en vigueur le décret préfectoral interdisant l’accès des conducteurs de motos taxis au quartier Bonanjo à Douala.

Très tôt hier, des patrouilles de polices et de gendarmes se sont postées aux cinq entrées du quartier administratif de la capitale économique. Ainsi ont pouvait apercevoir des patrouilles aux entrées du Marché des fleurs, du Pont Joss, du Marché Sandaga, ainsi qu'au carrefour Aes Sonel Koumassi et au carrefour Saint Esprit d’Akwa.

Les forces de sécurité publique, matraques à la main, ont passé toute la journée à repousser les mototaxis « rebelles ». Le quartier Bonanjo était donc moins bruyant et la circulation plus fluide.



Pas l’ombre d’un « benskineur » dans les artères du quartier. Seuls les conducteurs de taxi et véhicules personnels y circulaient. Les quelques motos visibles ce matin étaient des personnelles. Un policier a indiqué que toutes ces motos ont été identifiées dès l’entrée de Bonanjo pour s’assurer qu’elles n'étaient pas destinées au transport urbain.

Malgré l’interdiction de circuler, certains conducteurs de moto taxi se sont entêtés à forcer l’entrée du quartier Bonanjo. Les policiers munis de matraques ont immédiatement embarqué les motos.

L’inspecteur Garba, en fonction au Gmi n°2 a confié qu’une cinquantaine de motos avait déjà été saisie lors de la journée d’hier. Les motos saisies ont été immédiatement transportées aux fourrières des postes de police, de la gendarmerie de Douala 1er et à la fourrière de Youpwé. Les passagers des motos saisies ont été contraints de continuer le reste du trajet à pied.


Selon un haut responsable de la police, cette opération de répression contre les benskineurs à Bonanjo se déroulera jusqu'à « ce que les conducteurs de mototaxis se mettent en ordre ». Au moment où la répression des « benskineurs » récidivistes battait son plein dans les entrées du quartier Bonanjo, une réunion de crise se tenait dans les bureaux de Bernard Okalia Bilaï, préfet du Wouri.

La réunion de crise a rassemblé toutes les associations et syndicats de conducteurs de mototaxis. Il était question pour les acteurs de « rechercher les stratégies pouvant permettre la mise en place efficace de la décision du premier ministre », d'après une source préfectorale.

Ainsi, à en croire Ferdinand Nforgang, président national du groupement des associations et syndicats des mototaxis du Cameroun (Grasmota), les associations ont conclu que le respect de la décision du Pm devait être appliqué de manière progressive, ceci sans toutefois s’opposer à l’interdiction de laisser circuler les mototaxis à Bonanjo. « Nous sommes tous tombés d’accord.

Les benskineurs ont compris que Bonanjo est un quartier administratif et qu’il faut respecter les décisions prises
», a déclaré le président national de Grasmota. Il a par ailleurs souhaité que les policiers chargés de l’opération « n’infligent aucune menace corporelle aux récidivistes ».


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