Bertin Kisop aux arrêts ?
Parmi les 52 personnes ayant candidaté pour l’élection du 09 Octobre dernier mais pas parmi les 22 reconnus par Elecam, Bertin Kisop a fait parler de lui avant la date de l’élection en revendiquant l’incident du pont du Wouri où des individus vêtus en tenue de militaires avaient semé la terreur en tirant en l’air et réclamant le départ de Paul Biya.
En plus de cet incident, le révérend avait aussi revendiqué la mort de deux gendarmes qui assuraient la sécurité à Bakassi le jour de l’élection. Depuis lors, silence radio de la part du leader de l’ALPC – Armée de Libération du Peuple Camerounais – et de ses membres.
D’après Jeune Afrique, John Kisob, le père du révérend, n’a aucune nouvelle de son fils depuis plusieurs semaines. Ce dernier, colonel retraité, n’a que peu apprécié les tendances révolutionnaires de son fils.
D’après Jeune Afrique, qui cite une source de l’Etat major de Yaoundé, Bertin Kisop aurait été interpelé en Novembre, même si peu de gens acceptent de commenter une affaire qui embarasse.
Impossible donc de savoir où serait détenu le leader de l’ALPC, information classifiée « secret défense » par des sources proches de l’affaire qui affirment qu’il est actuellement interrogé par des personnes compétentes qui cherchent à connaître ses motivations, commanditaires et complices.
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