La traque aux cyber-criminels est lancée. Dans une réforme des projets de loi à l'étude, figure maintenant les infractions commises par les médias en ligne qui sont à la mode depuis quelques mois.
Ainsi, plusieurs ajouts ont été faits, portant notamment sur le trouble de la paix nationale, la diffamation et la gestion des informations nominatives. Par exemple, tout média en ligne sera tenu de publier les droits de réponse de toute personne nommément citée dans un article dans les 48 heures de la réception, sous peine d'une amende allant de 100,000 à 200,000 francs cfa.
Concernant les informations de façon plus générale, les textes sont assez rigides : sera passible d'un emprisonnement de 6 à 12 mois et d'une amende de 5 à 10 millions de francs cfa toute personne publiant par un système électronique des informations dont elle ne peut apporter la preuve matérielle, ou du moins les éléments probants l'ayant pousséé à attribuer un caractère véridique à l'information. Si de plus il était avéré que le but de la diffusion de l'information était d'apporter du trouble, les peines peuvent être doublées, lit-on sur Le Messager.
Pour améliorer la répression des infractions, il pourrait être demandé aux opérateurs de conserver les données utilisateurs pendant plusieurs années et de mettre en place des système de traçage permettant de localiser les utilisateurs. Ainsi, une infraction commise pourrait rapidement être reliée à un individu dont les différentes activités seraient alors dans l'historique.
En ce qui concerne l'international, qui constitue une grosse partie voire la majorité des sites Internet liés au Cameroun, le minpostel compte sur la coopération internationale.
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