Au regard de ce projet , on constate une nette augmentation : cette fois la somme en recettes et en dépenses est fixée à 3312 milliards de fcfa. Pour une augmentation de 73 milliards de francs. L'exercice en cours d'exécution avait été votée à 3236 francs cfa.
Les experts financiers en charge de son élaboration estiment que son amélioration est normale dans la mesure où des dépenses additionnelles sont à noter : les 25000 nouvelles recrues de la fonction public, les 7000 nouveaux professeurs diplômés de l'Ecole Normale, sans oublier le Sénat.
Un taux de croissance prévu à 4,8%
Seulement pour être réalisable, le budget repose sur des hypothèses de taux de croissance du PIB du pays : 4,8%, pour un taux d'inflation de 2,8%. En simple, l'état compte sur près de 2289 milliards en recettes pétrolières et non. D'un emprunt obligataire de 280 milliards, et des sources externes de 329 milliards.
Pour les dépenses, l'administration est très gourmande avec la somme de 2000 milliards affichée. On note aussi une augmentation de l'investissement qui passe à 1000 milliards de francs.
Il ne reste plus que le passage des chefs de département devant les élus du peuple des deux chambres pour valider ladite loi de finance.
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