Le ministre de l’environnement et de la protection de la nature, MINEP, a révélé un programme de plantation de plus d’un million et demi d’arbres afin de lutter contre la désertification.
D’après le Post, les arbres seront principalement plantés dans les régions du Nord et de l’Ouest du Cameroun. Le programme a été dévoilé le 17 Juin lors d’une conférence où les intervenants du secteur de l’environnement commémoraient le jour mondial de lutte contre la sécheresse et la désertification sous le thème : « Les forêts maintiennent la vie dans les zones désertiques ».
« Nous allons principalement cibler les régions septentrionales et occidentales où la désertification se propage. Nous avons noté de grandes zones où les buissons et le sol souffrent d’incendies à l’Ouest, et d’un excès de pâturage dans le Nord. Il est vital que nous stoppions ces pratiques et que nous luttions contre les changements climatiques », a décalré Pierre Hele, le ministre de l’environnement. Le secrétaire général Patrick Akwa Kum Bong a appelé les foyers à lutter contre la désertification et la sécheresse.
D’après ce dernier, un plan d’action national contre la désertification entraînera non seulement le plantage d’arbres mais aussi bien une sensibilisation à l’échelle nationale. « D’autres micro projets tels que l’opération ville verte ont été mis en places pour encourager l’afforestation, tout comme l’opération Sahel vert qui avait été laissé à l’abandon sera relancée », a-t-il ajouté.
Le projet, a-t-il continué, implique la plantation d’arbres, de fleurs et la culture. Dans le même temps, lors d’une allocution pour marquer la commémoration par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, il a été révélé que les habitants des zones arides qui constituent 40% de la surface de la terre sont parmi les plus pauvres et les plus sujets à la famine.
Ban Ki-Moon a ajouté que vu la négligence de la forêt qui constitue une pilier aux vies économiques, écologiques et sociales, l’assemblée générale de l’ONU avait accepté de consacrer l’année 2011 année internationale de la forêt. Cela, a-t-il insisté, concerne les zones les plus arides et les écosystèmes avec les forêts les plus sèches. Il a conseillé que des techniques avancées de lutte contre la dégradation des sols, la déforestation et l’emphase sur l’agriculture soient mises en places.
Il a aussi recommandé que les acteurs principaux de la lutte contre l’abattage des arbres soient récompensés afin que d’autres puissent suivre leur exemple, déplorant par ailleurs que les autorités gouvernementales ne se soient senties concernées par la désertification que quand les écosystèmes se sont trouvés à l’article de la mort. Il a conclu en espérant que les mécanismes financiers mis en place par la convention des nations unies pour le changement climatique aident à améliorer les conditions de vie des victimes du changement climatique.
Traduit à partir d'une source extérieure
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