L'intérieur d'une pizzeria à Akwa
Se faire livrer son plat de nourriture à domicile rentre de plus en plus dans les habitudes à Douala. C’est désormais chacun qui veut se faire livrer son plat de nourriture à son bureau. Quelques habitants des quartiers résidentiels comme Akwa et Bonanjo se sont déjà arrimés à la mode.
A Douala, pizzerias, restaurants et boulangeries se spécialisent dans ce type d’activité. Les mets servis sont le plus souvent des hamburgers ou des sandwichs accompagnés de frites et de sodas. On peut également commander un hot-dog, une pizza, un club sandwich, un taco ou un sushi qui seront livrés sur place.
Pour ceux qui veulent s’offrir un sandwich dans une boulangerie, une salade chez le traiteur du quartier ou un déjeuner sur le pouce, un coup de fil suffit. « Le client doit seulement indiquer avec précision le lieu où il se trouve », précise un responsable d’une pizzeria. Le téléphone est toujours ouvert.
Un fast food à Bonapriso
Mais dans les restaurants, les commandes ne sont possibles qu’à partir de midi. Dans les fast-foods, la livraison se fait rapidement. Une trentaine de minutes suffisent pour faire parvenir un plat au client, généralement par moto. « C’est plus rapide car on se faufile aisément en cas d’embouteillages, ce qui nous permet de livrer nos clients dans de brefs délais », explique Carole Williams, propriétaire d’un restaurant américain.
Les plats livrés sont généralement préparés dès que la commande est passée. Mais dans les boulangeries et les pizzerias, les aliments sont prêts dès le matin et il suffit juste de les réchauffer dans un four à micro-ondes. La nourriture est alors conservée dans un plat hermétiquement fermé et est prête a être livrée.
En plus de livrer avec rapidité, les clients déclarent que les fast-foods ne sont pas très onéreux. « Avec les fast-foods, on échappe aux tracasseries dans les restaurants. De plus, le plat livré coute pratiquement le même prix que le plat emporté directement par le client. « Nous ajoutons juste un peu d’argent pour le carburant du livreur », affirme Georges Sanda, un employé d’un fast-food du quartier Bonapriso.
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