Danielle Bamkoui, l'épouse du défunt
                                                 												 
                                                
        
        
        Le tribunal militaire de Yaoundé a ouvert hier jeudi 12 février les débats dans 
        l'affaire Emile Joël Bamkoui, le chef d'escadron de gendarmerie accusé d'avoir 
        tué l'inspecteur de police Hervé Michel Mapouro Njifon le 14 novembre dernier à 
        Douala. Pour permettre aux avocats de se communiquer les listes de témoin qu'ils 
        voudraient voir comparaître devant le tribunal, le tribunal a simplement reporté 
        la suite des préliminaires ainsi engagés au 11 mars 2009. 
         
        Hier au tribunal militaire, l'ouverture de ce procès s'est donc faite très brève 
        et seuls la brochette d'avocats qui devisaient plutôt sagement et la tenue 
        impeccable du commandant Emile Joël Bamkoui tranchaient d'avec la gravité des 
        faits. Dans la nuit du 13 novembre 2008 en effet, Hervé Mapouro était criblé de 
        balles au domicile des Bamkoui, dont la maître se maison, Danielle Bamkoui, est 
        une collègue de la victime. 
  
                                                                                                 
                                                												
                                                
        
       
        Est-ce avec son arme que Emile Joël Bamkoui aurait mis fin aux jours de Hervé 
        Mapouro ? Les gens de la maisonnée et du voisinage ont-ils été alertés par les 
        coups de feu et comment auront-ils réagi ? Y avait-il quelque relation 
        particulière entre le défunt et Mme Bamkoui qui " expliquerait " un accès de 
        colère et le meurtre ? Les questions auxquelles le tribunal devra répondre au 
        cours de ce procès sont nombreuses. 
         
        Mais, l'affaire du meurtre de Hervé Mapouro commence avec un avantage : le 
        principal protagoniste, le chef d'escadron Bamkoui, n'a pas dénoncé toutes les 
        explications que la presse a données et qui indiquaient qu'il a lui-même tiré 
        sur le défunt. Il aurait pris ce dernier pour un malfaiteur…Les quinze témoins 
        déjà inscrits dans le dossier de cette affaire aideront cependant à y voir plus 
        clair. Mais d'ores et déjà, la famille de Hervé Mapuro s'est portée partie 
        civile et entend faire honneur à la mémoire de leur fils défunt. 
        
        Source : 
        Mutations 
  
                                                												
                                                
  
                                                												
                                                
  
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