Cela avait déjà été fait à Yaoundé : une réglementation concernant la circulation des mototaxis a été mise en place dans la capitale économique, à Douala. Désormais, il n’est officiellement plus question pour les conducteurs de motos de pénétrer certains quartiers de Douala.
Outre le caractère officiel, cette réglementation avait déjà été évoquée, avec dans l’idée d’assainir la circulation dans les beaux quartiers de Douala : Deido et Bonanjo avaient déjà été interdites d’accès. Bonapriso, Bali et Koumassi rejoignent le rang, et d’autres quartiers devraient suivre, à en corire le préfet.
La mise en place de cette réglementation n’a évidemment pas fait plaisir aux chauffeurs de mototaxis qui avaient prévu de manifester leur mécontentement face aux forces de l’ordre par diverses manifestations ou mouvements d’humeur devenus classiques.
Un projet tué dans l’œuf par le préfet Okala Bilaï, qui a mis en place un important dispositif de sécurité en déployatn les forces de l’ordre dans les principaux quartiers de la ville avec un seul mot d’ordre : disperser les regroupements de motos.
Le problème des mototaxis est un problème épineux au Cameroun. Au départ un moyen de transport alternatif bien accueilli par les citadins qui appréciaient la mobilité, le tarif moins élevé et surtout le confort supérieur à celui du taxi où l’on se retrouvait à 4 ou 5 hors chauffeur – une plaie en temps chaud –, le mototaxi est rapidement devenue une plaie.
En effet, les mototaxis ont envahi les villes, la majorité des conducteurs roulant sans puèces réglementaires ou autre dispositifs de sécurité, multipliant ainsi les accidents. En 2009, le ministre des Transports avait mis en place une liste de pièces officielles qui seraient réclamées aux conducteurs pour pouvoir officier au sein de Douala.
Un an plus tard, c’est la CuD qui avait remis en ça en menaçant de saisi0r et d’envoyer en fourrière toute moto jugée non conforme.
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