Le Président Paul Biya a finalement regagné la cité capitale hier soir, après s'être enfermé seul, en bossant durement. Parti du palais de l'Unité depuis le 10 janvier, le Président de la République ne s'est donc pas pour autant tourné les pouces dans son Mvomeka'a (région du Sud) natal. Bien que retranché dans sa résidence privée, il a mis ce temps à profit et procédé à la signature d'importants textes engageant la vie de la nation, dont les plus récents concernent les nominations à la police et dans les universités d'Etat.
mais qu'en est il du futur gouvernement??
on constate que le retour du Chef de l'Etat à Yaoundé coïncide avec le débat qui enfle sur l'instauration ou non, de la vice-présidence qui passerait forcément par la modification de la Constitution, à l'occasion de la session parlementaire de mars prochain et qui suscite déjà moult appétits dans les salons feutrés de la République.
on sait que les lois fondamentales de notre pays prévoir un Président de la république et un premier ministre,chef du gouvernement.Si la rumeur venant a se préciser sur l'idée de la création d'un poste de vice-premier ministre, le père du renouveau serait contraint de faire appel aux députés.
un eventuel changement de constitution?
Qu'à cela ne tienne, des guerre de tranchées existent au sein de la classe politique.En s'écartant ainsi des canaux habituels, certains analystes soutiennent que Paul Biya a pris le temps de décrypter la guerre de tranchées nouée autour du rajeunissement de l'équipe gouvernementale. Une situation qui a même exacerbé la bataille successorale dans le sérail, avec son cortège de vrais et faux dauphins, non sans attiser les convoitises et autres appétits mal contenus, décriés par le Chef de l'Etat dans son adresse à la nation le 31 décembre et qui ont généralement débouché sur des «éliminations» politiques.
A la fin, même si rien n'a filtré de ces conciliabules, une source généralement crédible laisse entendre que ce travail, qui va certainement continuer à Genève (Suisse), où le Chef de l'Etat est attendu en début de semaine et devrait déboucher sur une réduction drastique du nombre de portefeuilles ministériels. De même, confie une autre source, on devrait s'attendre à ce que le non moins leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lance dans l'arène, de jeunes loups compétents, rompant ainsi avec le débat animé actuellement par certains idéologues.
En attendant le remaniement, Paul Biya pourrait bien nommer d'ici à la, une dame soit au Conseil constitutionnel, à la Cour suprême, ou au Conseil économique et social.
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