Après une brève évaluation de l’ampleur des dégâts, il ressort que « la qualité des matériaux de construction et les normes de construction ne semblent pas conformes aux normes en vigueur ». Il a par conséquent été décidé que « tous les matériaux de construction soumis aux normes d’application obligatoires feront préalablement l’objet de contrôle et d’analyse systématique avant leur mise sur le marché ».
S’agissant particulièrement des matériaux de construction, importés et soumis aux normes d’application obligatoire, un prélèvement pour analyse sera désormais fait au niveau du port de Douala avant la sortie des marchandises. La réunion de crise a aussi statué sur les produits pétroliers.
Ainsi, « les produits pétroliers importés ou produits localement seront désormais soumis à la procédure de certification avant leur mise sur le marché national ». La rencontre était présidée par le directeur général de l’agence des normes et de la qualité, Charles Botoo’o à Ngon. A ce jour, le propriétaire et le chef chantier de l’immeuble en question sont introuvables.