Une jeune fille a trouvé la mort à Bonaberi, après avoir été visiblement violée.
Horreur et consternation lundi en fin d’après-midi à l’hôpital protestant de Bonabéri, où le corps de la petite Yvana N., cinq ans, est arrivé inanimé. Avec ses parties génitales et anales mutilées, montrant des traces évidentes de viol. La petite a succombé à cet acte odieux dont elle était régulièrement victime, selon le corps hospitalier. « Nous avons constaté une anémie sévère. L’hymen de l’enfant était dégagé. De même, son anus portait des traces de blessures et de sang qui n’étaient pas fraîches », raconte l’infirmière qui a accueilli l’infortunée.
Selon la mère, la nommée Marie Jeunesse N., 22 ans, le père qui vivait avec la fillette depuis quatre ans l’a ramenée à leur domicile familial situé à Bonassama dimanche dernier. La petite Yvana chauffait profondément. « Nous vivions séparés depuis quatre ans. Il est venu abandonner l’enfant dimanche vers 10h et est reparti. Nous n’avons pas pu dormir toute la nuit, car l’enfant gémissait beaucoup », raconte-t-elle. Le lendemain, c’est au moment de laver l’enfant que celle-ci lui lance, gémissant toujours : « Maman, maman, ça chauffe en bas ». C’est à ce moment que Marie Jeunesse N. découvre l’innommable entre les jambes de l’enfant. Et alors qu’elle s’apprêtait à lui demander qui a fait ça, la petite convulse, sombre dans le coma, avant de décéder plus tard. Pour elle, sans aucun doute, « c’est son père l’auteur du viol ».
La version du père se veut différente. Le nommé Zacharie Ngameni, 46 ans qui tente de se justifier à tous les coups devant les autorités hospitalières et policières dit n’avoir pas constaté que l’enfant était dans cet état. Et que la petite souffrait plutôt de jaunisse. C’est pourquoi, selon lui, il l’aurait conduit chez sa mère, après lui avoir administré quelques décoctions. L’enfant qui n’allait pas encore à l’école vivait aussi avec son oncle, le cadet de son père, Modeste N. N. que l’on soupçonne de complicité. Le père, qui travaille au Port de Douala, selon son entourage, est réputé violent et porté sur le chanvre indien. Il aurait d’ailleurs détourné Marie Jeunesse N. la mère, à l’âge de 13 ans. Les protagonistes de cette écoeurante histoire ont été interpellés pour besoin d’enquête, par les éléments du commissariat du 15e arrondissement à Bonabéri.
Source: Cameroon Tribune
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