Le Cameroun a augmenté le nombre des forces de l’ordre à la frontière avec le Nigeria après qu’une attaque ait fait cinq morts, attaque attribuée au groupe islamiste Boko Haram. En effet, mardi dernier, des hommes armés ont tiré et tué sur cinq personnes au bureau de l’immigration à Banki, en plus d’un nombre substantiels de colis piégés qui ont été retrouvés.
Parmi les victimes de l’attaque survenue le 10 Avril, on dénombre un pasteur dont l’église a été brûlée. Boko Haram, dont le nom signifie « l’éducation occidentale est un péché », fait régner la terreur au Nigeria et à la frontière camerounaise, et a revendiqué plusieurs attaques terroristes depuis 2009.
« Nous avons déployé plus d’éléments du BIR, de la gendarmerie et de la police pour empêcher les assaillants d’entrer au Cameroun », a déclaré Albert Friki, l’officier divisionnaire de Mayo-Sava, au Nord.
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