L'attaque de Bakassi lors du week-end dernier annocnée par l'AFP a été confirmée par ministre de la communication et porte parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, qui a précisé le bilan : 2 morts et 12 otages, parmi lesquels le sous-préfet Ayuk Edward Takou, le premier adjoint au maire et le commissaire spécial des policiers et gendarmes.
D'après le porte parole du gouvernement, il y aurait eu entre le 06 et le 07 Février deux attaques, la première aux environs de 15h30 - heure locale - qui a donné lieu à la prise d'otages du sous-préfet des 11 autres personnes, et la seconde dans la nuit à près de 02 heures du matin, qui s'est soldée par un blessé et deux morts : le commandant de brigade et un gendarme.
Il a par ailleurs affirmé que l'infortuné sous-préfet n'avait pas obéi aux consignes de sécurités prescrites par le BIR - Bataillon d'intervention rapide -, qui aurait fortement suggéré au préfet de ne pas prendre la mer sans escorte appropriée.
A la suite de ces deux attaques, le président camerounais Paul Biya, qui était en séjour en Suisse a rejoint précipitamment le Cameroun où il aurait prescrit la création d'une cellule d'urgence afin de libérer les otages dans les meilleurs délais.
Une réaction du président qui confirme la gravité de la situation au Cameroun, face à un fléeau qui sévit dans la zone de Bakassi depuis sa rétrocession par le Nigeria au Cameroun ; en effet, de nombreux attaques, kidnappings et autres agressions y ont été régulièrement perpétrés depuis 3 ans.
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