Face au refus catégorique de Bujumbura d’accueillir toute troupe étrangère sur son sol, l’Union africaine (UA) n’a pas pu se mettre d’accord sur l’envoi de sa Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu).
Ensuite, le président tchadien Idriss Déby Itno a été désigné à la tête de l’Union africaine pour un an. Dans ses premières déclarations, Idriss Déby Itno, a surtout insisté sur les crises du continent (en particulier celles du Soudan du Sud et du Burundi) et appelé les pays africains à régler eux-mêmes les crises. [b« Nous nous réunissons souvent. Nous parlons toujours trop. Nous écrivons beaucoup. Mais nous n’agissons pas assez, et parfois pas du tout », a-t-il déploré.]
Pour sa dernière intervention en tant que président de l’UA, le Zimbabwéen Robert Mugabe, 91 ans, s’est lancé dans une longue diatribe (près d’une heure) contre les Occidentaux. Barack Obama, les ONG, les Nations-unies, les Blancs… Comme d’habitude, tout le monde en a pris pour son grade
Puis, la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, n’a fait aucune allusion à son avenir, ni dans ses discours, ni dans ses rares déclarations à la presse. Son premier mandat expire en juillet 2016 et son successeur présidera la Commission jusqu’en 2020. Or elle est pressentie pour la succession à son ex-mari, Jacob Zuma, à la présidence sud-africaine en 2019.
C’est le Rwanda qui abritera le prochain sommet de l’UA, fin juin-début juillet 2016. Cela pourrait être l’occasion d’inaugurer le tout nouveau Kigali convention center, dont la construction a débuté il y a six ans.
|