Le week-end dernier ont eu lieu à Deido les obsèques d’Éric Marceau Money, le Camerounais dont la mort a été à l’origine des violents affrontements entre riverains et moto taximen dans le quartier de Deido et alentours.
Pour éviter de nouveaux débordements, la cérémonie a été placée sous surveillances, gendarmes et policiers étant positionnés partout dans le quartier pour maintenir l’ordre. On pouvait donc voir de nombreux cars du groupement mobile d’intervention et des équipes d’intervention rapide dans les rues de Deido.
Un dispositif de sécurité particulièrement accentué auprès du domicile du défunt, à Deido plage, le tout sous supervision directe du commissariat central. Des centaines de moto taximen, pour la plupart ayant des feuillages verts sur leurs engins, se sont invités aux obsèques mais se sont vus refusé l’accès par la police.
Après la cérémonie religieuse, une marche a été organisée par les habitants de Deido, d’après La Nouvelle Expression : des locaux vêtus de noir ou de blanc, ont perturbé la circulation pendant près d’une heure en chantant « O bi ndongo », signifiant « Connais-tu le piment ? ».
Pendant les obsèques, on a pu voir Bernard Okala Bilaï, Fritz Ntone Ntone, Françoise Foning, respectivement préfet du Wouri, délégué à la communauté urbaine de Douala, maire de Douala V, ainsi que Jean Jacques Ekindi du Mouvement Progressiste.
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