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A la rencontre de Thierry Ntamack, auteur de "Le blanc d'Eyenga"
(22/05/2013)
Thierry Natmack est acteur, réalisateur et producteur et s'est fait connaître notamment avec "Le blanc d'Eyenga". Bonaberi.com est allé à sa rencontre
Par Rédaction Bonaberi.com (Dominique Moukalla)
Thierry Ntamack, auteur de "[i Le blanc d'Eyenga]"B
Thierry Ntamack, auteur de "Le blanc d'Eyenga"B
Bonjour, merci de nous à accorder cette interview, pouvez vous vous présenter aux berinautes ?
Je m'appelle Thierry Ntamack, acteur, réalisateur et producteur de films

Pourquoi avoir choisi le cinéma comme épanouissement ?
Parce que c'est ma passion, tout simplement.

A votre actif on note des rôles dans « les saignantes » de Jean BEKOLO, aussi « Sur la route d'un ange », que pouvez-vous nous en dire?
Je suis très content d'avoir interprété ces rôles et j’espère faire mieux les prochaines fois.

Vous avez produit, réalisé et joué dans votre film « Le blanc d'Eyenga ». Parlez-nous de ce film
J'ai du mal à parler de mes films, mais je peux vous dire que le thème majeur réside autour de "la recherche du blanc" telle que vécue dans nos sociétés aujourd’hui notamment par les jeunes filles.

Dans "Le blanc d'Eyenga]", l'actrice principale est perdante à la fin. Pourquoi un tel choix ?
Cela peut être est lié un peu à ma nature ; je suis anti conformiste et je l'assume.

Quand on visionne le film, des scènes osées y apparaissent, c’est bien la première fois depuis « Quartier Mozart ». N’avez-vous pas rencontré des critiques ?
Pas particulièrement. Je suis fier de ce que j'ai fait en tout cas, je voulais dénoncer une pratique et parfois pour dénoncer il faut choquer et ma comédienne a su rendre avec tout le professionnalisme que je lui reconnais ce moment intime et merveilleux qui fait jaser les ménages et les cybercafés ,je lui tire mon chapeau pour cela.

Y aura-t-il une suite au « blanc d'Eyenga » ?
Eyenga monte (voyage) pour l'Europe escroquer un "pater white" perdu dans les montagnes toujours et encore avec la complicité de Molla de Mboamanga.

Quelles sont les difficultés que vous avec rencontrées ?
Evidemment l'éternel problème de financement qui engendre d'autres soucis que je souhaite ne pas citer ici. De plus les sponsors ne comprennent pas encore la force et l'impact que peut avoir un bon cinéma auprès du public. Je le dis à qui veut l'entendre, il n’y a pas que le foot ou la bière, il y a d’autres secteurs de la vie qui, bien organisés, peuvent avoir un véritable impact sur la société. Voilà pourquoi je remercie les médias en premier plan qui ont vite perçu la force de mon projet « le cinéma au prix dune bière ».



Justement, quelle bière buvez vous ?
Pas de publicité gratuite, j'en ai besoin pour mes films ! (rires)

Pourquoi avoir crée ce concept « Cinéma au prix d'une bière». Dites nous en plus : produit-il le résultat voulu ?
Le cinéma au prix dune bière nait dune colère saine et pose un problème fondamental : s’il y a de l’argent pour la bière, on peut en trouver un peu pour faire des films ou ouvrir quelques salles de cinéma.

C'est honteux pour un pays comme le nôtre de pas en avoir ne serait-ce que par purefierté ; et ce n’est pas que l’affaire de l’état mais de tous : sponsors, privés, hommes d’affaires, monsieur tout le monde.

Ce qu’il faut aussi retenir c'est que comme la bière , je souhaite que le cinéma rassemble les camerounais, qu’il y ait une vraie chaleur et une vraie fierté a regarder nos films sans développer le complexe nigérian.

Enfin, le cinéma au prix dune bière fait référence techniquement à une économie du cinéma : comment avec peu de moyens on peut arriver a faire des films de qualité capables d’être achètes à la bourse de monsieur tout le monde vu que le pouvoir d'achat du camerounais nest pas le même que celui des pays occidentaux par exemple. Maintenant j'attends de voir ce que ça donnera.

Le cinéma étant en état de léthargie totale au Cameroun, comment diffusez-vous vos oeuvres ?
J'utilise des salles de spectacles pour diffuser mes films et je recrute des jeunes qui vendent mes dvd.

A voir les prix que vous gagnez on peut dire que les anciens peuvent dire que la relève est assurée ?
Je ne sais pas mais en tout cas la ferveur et l'enthousiasme autour du film donnent envie de travailler véritablement et s’améliorer, mais quoi qu’on fasse, cela n'effacera jamais le brillant passé des anciens qui pour la plupart sont méconnus du public actuel et je crois qu’ devoir de mémoire s'impose.

Est-ce que la diaspora pourrait se procurer vos œuvres ? Si oui comment ? Si non que faire pour y remédier ?
Nous sommes encore en chantier. Le moment venu nous serons à même d'indiquer les points de vente et les stratégies mise sur pied pour distribuer. Croyez-moi c'est loin d'être facile. Par contre, si l'on me contacte par mail, je peux tenter de fournir quelques oeuvres à distance car nous avons un service envoi (thierry.ntamack@gmail.com).

Les projets du futur ?
La préparation d’un gala de charité pour fêter nos deux reconnaissances internationales (prix spécial du jury à Ouagadougou et mention spéciale du jury à Montréal au canada). Ce sera l’occasion de collecter des fonds pour réaliser la suite du blanc d'Eyenga qui coûtera très cher (rires).

Nous arrivons à la fin de notre entretien. Un dernier mot aux bérinautes ?
Merci de nous soutenir. Nous nous battons pour vous offrir le meilleur de nous.




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