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A la rencontre de Samuel Herzan, auteur de "Tous les romans de la terre"
(08/07/2010)
Samuel Roger Zang, dit Samuel Herzan, est un mélomane qui a donné dans l'associatif et les Relations Internationales. Il a rencontré Bonaberi.com
Par Redaction Bonaberi.com (Nkwayep Mbouguen)

Bonjour, pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?

Tout d’abord, je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à ce travail de longue haleine qui m’a permis d’aborder sous une forme romancée une multitude de sujets sérieux pas seulement à l’intention des africains, mais à l’intention de tous les autres hommes et de tout l’Homme.

Je me nomme Samuel Herzan. Mon pseudonyme me permet de faire la part des choses entre l’écrivain et la personne. Mon véritable nom est Samuel Roger Zang (Samuel R. Zang). Je suis né à Douala en 1960 et j’ai toujours aimé les arts, notamment la musique (claviers, clarinette tout particulièrement).

J’ai obtenu mon Doctorat en relations internationales à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun dans les années 90. Quelques années auparavant, j’ai obtenu un DEA en sciences économiques à l’Université de Paris X en France. Je suis Diplomate de Carrière avec le grade de Ministre Plénipotentiaire. En marge de mes obligations professionnelles, dans le cadre de mes activités de recherche en sciences sociales, je suis membre de l’OSSREA (Organization For Social Science Research For Eastern And Southern Africa).

Vous êtes né à Douala et êtes quasiment jumeau à l'indépendance. Quel est le regard que porte un Camerounais né à cette période particulière pour le Cameroun ?

Effectivement j’ai l’âge des indépendances et n’en crois pas mes yeux : cinquante ans ! Comme vous le savez c’est beaucoup de printemps pour un être humain, mais une toute petite saison pour une civilisation. Et, à l’échelle d’un pays ou d’un continent, j’estime qu’il faudrait que l’on situe cette impression du temps qui passe, soit entre les deux premières échelles, soit au-delà des deux, sous peine de démobilisation : si l’on estime que cela ne fait qu’une petite dizaine d’années, on flânera sur le chemin des écoliers en se disant qu’on a tout notre temps, et si on estime que cela fait beaucoup d’années (un demi-siècle !) on serait tenté de se dire qu’il est trop tard, « il n’ y a plus match », on serait tenté de croire la mission impossible, de se décourager, de solder nos comptes en se disant adieu, et de se dire que l’avenir est derrière nous : ce qui pourrait faire le lit de l’inertie.

Cinq décennies, c’est peu et beaucoup en même temps ! Alors, surtout ne pas décrocher : être persévérant dans l’effort intelligent ! Le regard que je porte est plus global, et se situe à l’échelle du continent africain. L’indépendance est un moment clé de notre histoire continentale ; et c’est en cela qu’il est important, pour notre mémoire, d’avoir ces différentes célébrations en Afrique, comme points de repères, au rythme de la chanson de Joseph Kabasélé : Indépendance Cha Cha.

En parlant d’indépendance il faut noter ici en passant que Zadig Alamba, le narrateur, est un journaliste « indépendant » ! Journaliste free lance qui se retrouve dans la capitale diplomatique de l’Afrique, après avoir été pigiste à la Gazette de Mfouladja… Ce n’est qu’après qu’il va décider d’aller réaliser un important reportage sur les côtes nord-africaines…

Maintenant, d’aucuns diront que, même dans la nature, l’indépendance absolue est un mythe. Cela pourrait être vrai dans un certain sens. Mais un mythe mobilisateur, Et c’est cela l’essentiel ! En tout cas, on peut être autonome dans ses ambitions, ses projets et actions, mais il est clair « qu’un seul bras ne peut pas bien attacher un fagot de bois ou grimper sur un cocotier », comme le dit un proverbe africain. Toutefois, cela n’empêche pas de continuer à être « jaloux de sa liberté » dans cette société internationale qui connaît une interdépendance croissante et une globalisation impitoyable pour les plus faibles.

L’on ne peut accéder aux bénéfices de cette globalisation économique qu’en renforçant la culture de l’excellence et la mystique de l’unité du continent. C’est d’ailleurs à ce titre que la rationalisation des communautés économiques régionales africaines est prônée, par un des personnages de mon livre, comme une donnée importante sur le chemin de l’intégration régionale de l’Afrique. Et enfin, il ne faudrait plus que la culture soit le parent pauvre du développement, dans la mesure où elle est le « terreau symbolique » sur lequel ce processus multidimensionnel doit se produire.

Cela dit, mon bilan personnel me semble être à l’image de celui de tout le continent africain. Nous sommes tous dans le même bateau… Il est bien vrai que le « verre » d’un bilan n’est jamais complètement plein, ni complètement vide. Mais soyons positifs : il vaut mieux le voir à moitié plein, notamment avec des efforts qui sont faits en matière d’éducation et de formation, plutôt qu’à moitié vide.

Cela n’est qu’une question de perspective, certes. Mais cela change radicalement tout, pour peu que l’on veuille bien tirer les leçons du cheminement passé en cherchant concomitamment à tirer le meilleur parti de toute situation présente. Avoir une attitude juste, agir de manière constructive, avec courage, conviction et persévérance dans le présent, en prônant l’éthique de la responsabilité, de la solidarité et de l’excellence, dans un cadre où l’organisation, la discipline, l’effort intelligent et la systématisation de la programmation sont monnaie courante, est la manière la plus efficace de préparer l’avenir.

En fait, l’avenir est déjà là, parce que Dieu aime le présent ; et c’est pour cela que chacun d’entre nous doit toujours essayer de mieux faire ce qu’il a de positif à faire sans plus attendre, là où il se trouve, dans l’instant présent. Dans la vie, les véritables péchés sont l’excès en toute chose et la malveillance. La perfection n’est sûrement pas de ce monde ; mais, avec le temps et la ferme volonté de bien faire, malgré les erreurs et les échecs passagers, il est possible, en fin de compte, d’atteindre ses objectifs de vie, pour le bien commun de l’humanité tout entière…

Nous sommes tous garants de l’avenir du monde ! Tels sont d’ailleurs les principaux messages de mon livre, qui nous parviennent des entrailles de cette terre des chœurs qui chantent la vie.



Est-ce cette vision particulière qui vous a poussé à embrasser les relations internationales, à l'heure où le Cameroun devait tisser ses propres relations ?

En tout cas, cet état d’esprit positif m’a toujours animé. Comme vous le savez, l’un des rôles du diplomate, en tant qu’acteur des relations internationales dans un monde où les relations inter-sociétales comptent de plus en plus, est de contribuer à résoudre pacifiquement les incompréhensions, malentendus et différends entre Etats. Et cela ne peut être facilité que par une ouverture d’esprit, et une approche positive ou éthique des problèmes de société.

Vous avez eu une carrière de diplomate et été membre d'une organisation de sciences sociales pour l'Afrique orientale et australe. Dites nous en plus.

Mon intérêt pour la région « polémogène » de la Corne de l’Afrique, bien avant même que j’y réside pendant une dizaine d’années en tant que Diplomate de Carrière, m’a poussé à être membre de l’OSSREA depuis 2005 ; et cette affiliation (renouvelable) arrive d’ailleurs à expiration cette année. L’OSSREA est une organisation non gouvernementale qui a été créée en 1980, et qui est basée à Addis-Abeba.

Elle se focalise sur les pays d’Afrique orientale et australe, mais admet toutefois comme membres des chercheurs ou des institutions de tous les pays africains intéressés par l’évolution de ces deux régions. Cette affiliation permet à chaque membre, non seulement d’être au fait de toutes les études et analyses produites par les autres chercheurs en sciences sociales affiliés à cet organisme, mais également, de participer éventuellement à des rencontres d’échange d’idées et d’expériences entre les différents membres, dans le cadre de conférences, d’ateliers, de séminaires, etc.

Vous venez de sortir votre premier roman, « Tous les romans de la terre » aux éditions Le Nabab. Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ?

Pour ma part, j’écris d’abord pour tenter de saisir la complexité de la nature humaine, et ensuite « pour ne plus avoir peur de mourir » ; même si dans le livre, le narrateur Zadig Alamba dans une de ses tirades répond à son interlocuteur qu’il écrit « pour mieux vivre », s’inspirant ainsi de la réponse qu’avait faite le poète Saint-John Perse à cette même question.

Ne plus avoir peur de mourir… Parce que les écrits restent et permettent, au même titre que les chansons, à leurs auteurs de vivre au-delà de cette étape mystérieuse qu’est la mort. C’est alors que « la grande faucheuse » prend le nom de postérité : on n’a pas peur de la postérité ! Et justement, c’est au moment de la disparition de mon père, amateur de jazz et de blues, il y a déjà plusieurs années de cela, que je me suis promis d’écrire un jour un livre qui mêlerait des tranches de vie à des chansons, chacune d’entre elles pouvant constituer à elle seule tout un roman. Écrire ainsi plusieurs romans en un seul, était une manière comme une autre de rendre hommage à mon père et, par la même occasion, à la divinité (à l’Infini ou à l’Éternité). Et, surtout, me permettre de ne plus avoir peur de mourir…


Vous y parlez d'un journaliste pas tellement dans ses baskets dans son boulot, jusqu'au jour où sa vie bascule par un colis intercepté qui le poussera à parler de lui et à rencontrer les autres. Ce résumé vous convient-il ?

Oui, c’est un peu cela. Prenez un journaliste hédoniste bantou un peu à côté de ses pompes, en quête de scoops introuvables, et finalisant avec peine le manuscrit de son Livre en Cours ; mettez-le à côté de sa voisine, une riche rentière gaélique en quête d’amour dont le propre manuscrit non signé et inachevé parvient par inadvertance aux mains de son voisin ; et faites les fusionner aux rythmes des plus belles mélodies suaves de la terre : cela donne une « coïncidence des opposés », productrice d’étincelle, qui ne peut qu’embraser d’amour les cœurs des deux voisins qui ont décidé de faire de leur vie une œuvre d’art.

Emporté par sa vaine recherche de scoops fumants, le narrateur découvre peu à peu qu’il n’y a pas que les scoops dans la vie : il y a la vie aussi ! Il fait le bilan humain et psychologique de ses rencontres, raconte avec malice toutes ces tranches de vie, faites de doutes et de certitudes, de folies des grandeurs et de folies des bassesses, de splendeurs et de misères, d’ombres et de lumières, à l’image de la vie de tous les êtres humains de la planète.

Au delà de l'histoire et de la trame principale, quel est le message, ou plutôt qu'exprimez-vous réellement à travers « Tous les romans de la terre » ?

Tous les ouvrages de fiction romanesque qui racontent l’histoire d’une quête, comportent au moins trois niveaux de lecture : ludique, intellectuel et spirituel. Et cela correspond à la triple portée qui leur est quelquefois attachée. Seuls ceux qui le peuvent, passent d’un niveau de lecture à l’autre. Il en est ainsi. Ce livre est l’histoire d’une quête initiatique qui ne dit pas son nom. Après avoir migré géographiquement de la Corne de l’Afrique aux abords de la Méditerranée (le voyage initiatique par excellence), le narrateur comprend qu’il est tout aussi possible de se rapprocher spirituellement de sa Méditerranée intérieure, et y trouver fort utilement la clé de la réalisation de soi. Dans ce livre, tout n’est que prétexte pour lever un coin de voile sur les mystères de la nature et sur l’art de mieux vivre sa vie.

Dans Tous les romans de la terre, le narrateur, tout au long de sa quête, met en lumière des vérités essentielles, transcendantes et immuables, connues de tous les hommes de bonne volonté, que ses rencontres et tribulations lui révèlent. Ce sont autant de choses que l’on pourrait aussi apprendre de la terre nourricière, cette « terre des chœurs qui chantent la vie » pour peu que l’on sache suivre le rythme de sa mélodie sacrée. Manifestement, il y a un dessein d’ordre initiatique ici, charge aux exégètes de le mettre en lumière.

Dans le cas d’espèce, loin d’être un donneur de leçons ou un moraliste barbant, le narrateur s’évertue au contraire à tirer des enseignements des différentes situations auxquelles il a eu à faire face dans la vie, et aboutit néanmoins à une espèce de mysticisme moral, un « vade-mecum du troisième type », à l’usage des lecteurs, dont le premier d’entre eux est le narrateur lui-même, grâce aux conseils avisés de sa voisine, Miss Terry Ann Joy, dont le sobriquet est « la Ter », un homophone de Terre !...

Vous avez fourni un décor très africano-africain dans un roman qui se veut universel : le héros est bantou, travaille en Afrique et ne va pas outre la Méditerranée ; est-ce une volonté de marquer fortement une identité africaine qui se perd ?

Il faudrait relever tout de suite que Zadig Alamba, après avoir été pigiste à la Gazette de Mfouladja, a complété sa formation de journaliste en Europe avant de revenir opérer dans son continent comme journaliste indépendant. Et, en effet, lassé par sa collecte infructueuse de scoops sur la Corne de l’Afrique, il migre vers les côtes nord-africaines, afin d’y effectuer un reportage sans concessions sur la question de la migration clandestine, sans aller au-delà du détroit de Gibraltar.

Il y rencontre des centaines de jeunes, y compris des femmes enceintes et des enfants mineurs non accompagnés qui, eux, sont prêts à tout pour traverser la Méditerranée. Ils le font sur leurs pateras, ces embarcations de fortune, avec tous les risques majeurs que cela comporte. Mais son informateur principal ne se présente pas à leur ultime rendez-vous, victime d’un « extrême préjudice », alors qu’il se préparait à tenter une dernière fois la traversée du détroit, avant de se résigner à retourner dans son pays.

L’identité africaine ne commande pas forcément la sédentarité, certes ; mais, il faut que les jeunes comprennent que la réussite n’est pas forcément liée à une expatriation où la dignité et l’image de son peuple risquent à tout moment d’être bafouées ; et quand on est face à une impasse, il vaut mieux reculer ou replier pour mieux se relancer. Le retour ne devrait plus être considéré ni comme une fin en soi ni comme une « mort sociale ». Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir où qu’on se trouve, pourvu que l’on soit, comme le joueur de mvet dont parle Zadig Alamba dans le livre : « ancré dans la tradition, mais ouvert à la modernité et à toutes les autres cultures du monde ».

Votre roman fait un peu penser aux contes philosophiques de grands noms, à l'instar de Zadig, Candide où Voltaire pose la question du bonheur, de la justice, en mettant en scène un héros qui va à travers les pays, les continents, se frottant à l'amour, à l'injustice, aux diverses cultures... Avez-vous la même démarche d'interpeller le lecteur à travers les aventures d'un héros qui, quelque part se cherche à travers le monde ?

Tout à fait ! Vous avez été bien inspiré de parler de Voltaire, que Nietzsche avait qualifié de « [ grand seigneur de l’esprit] » en lui dédiant un de ses ouvrages (Humain, trop humain). Sans prétendre me comparer à cet immense personnage de la littérature mondiale, voilà quelqu’un dont on ne peut que s’honorer de prendre pour modèle. J’ai toujours admiré Voltaire, l’auteur de Candide, mais également de Zadig ou la Destinée. Il faisait partie des philosophes des Lumières, ces grands esprits moralistes du XVIIIème siècle qui luttaient contre le dogmatisme et l’esprit de système ; ils truffaient leurs écrits d’aphorismes percutants et bien ciselés, dans le but de dénoncer différentes formes d’intolérance et d’injustices, et contribuer à changer au mieux la société européenne de leur siècle.

Il ne vous a pas échappé que le patronyme du narrateur dans mon roman est Zadig Alamba ! Et qu’il aime bien s’exprimer par le biais d’aphorismes comme les moralistes de l’époque des Lumières. Tout comme « l’honnête homme » de ce siècle-là, « il s’intéresse à tout, mais ne se pique de rien ». Zadig, prénom d’origine sémitique, signifie : « Le “juste” ou le “véridique” ; tandis qu’Alamba signifie : la lumière, chez les bantous d’Afrique équatoriale.

Un des personnages ironise d’ailleurs sur le patronyme du narrateur en mal de scoops, en lui disant : « Le “juste” ou le “véridique” qui n’en finit pas de rechercher la lumière, mais qui ne trouve pour l’instant qu’un simple reflet de “sa propre vérité” ! »

Je noterai enfin que dans l’« Épître dédicatoire » de Zadig ou la Destinée, son célèbre conte philosophique, Voltaire écrit ceci : « C’est un ouvrage qui dit plus qu’il ne semble dire ». Tous les romans de la terre, et le personnage de Zadig Alamba, disent beaucoup plus qu’ils ne semblent dire ! Voilà donc un clin d’œil que je fais à cet immense auteur qui a mis au pinacle, mieux que personne, l’universalisme humaniste des Lumières.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?

C’est en relisant la première phrase de Terre des hommes d’Antoine de Saint-Exupéry, reprise d’ailleurs en exorde de mon livre, que je me suis penché un peu plus sur le symbolisme de la terre, et que j’ai eu l’idée de ce titre. La phrase était la suivante, et je cite : « La terre nous en apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu’elle nous résiste (…) ».

La Terre est, avec l’Homme et le Ciel, un des éléments de la Triade vitale dont parlent presque toutes les mythologies, et notamment chez les orientaux et les bantous (chez ces derniers le souffle des ancêtres y est transversal). Et comme on peut le lire dans la bible dans Ecclésiaste 1:4 : « Une génération s’en va et une génération vient ; mais la terre tient pour des temps indéfinis ». C’est donc dire que notre terre nourricière a bien des choses à raconter, parce qu’elle en a vu d’autres ; et elle n’en a pas encore fini d’en voir !

Tous les romans publiés sur la terre ne sont que des expressions ou des manifestations du grand roman Unique de la nature. Et la terre nous révèle que, même si chaque être humain est unique dans sa différence, tous les hommes ont un substrat spirituel commun basé sur la force de l’Amour : c’est ce qui fait l’Unité de la race humaine qui est de passage sur cette « vallée des larmes ». Et la sagesse populaire ne s’y trompe pas en disant que même la haine est une des facettes de l’Amour.

En fait, l’Amour est le moteur de la vie. C’est le Tout en Un. C’est la raison pour laquelle un des personnages de mon livre estime que : tous les romans de la terre sont des romans qui parlent d’Amour, soit pour en exprimer le trop-plein, en constater l’insuffisance, ou en déplorer le manque cruel. Telle est la complexité infinie de la nature humaine ; et c’est ce que tente d’exprimer ce titre globalisateur.

Comment se procurer votre roman ? Sera-t-il disponible au Cameroun ?

Le livre est désormais disponible dans un premier temps sur le site amazon.fr pour tous ceux qui peuvent le commander par des moyens électroniques. En ce qui concerne particulièrement le Cameroun, il sera disponible à Messa-Presse (Librairie-distribution) avant la fin du mois d’août 2010.

Nous arrivons au terme de cet entretien. Un dernier mot pour nos internautes ?

Pour terminer, je voudrais tout simplement leur dire ceci : tout ce qui arrive, de plaisant ou de déplaisant, aux hommes qui ont confiance en eux-mêmes et en Dieu Tout-puissant, ne peut que concourir, en fin de compte, à leur bien ; et ce que l’on semble avoir perdu laisse souvent la place à quelque chose de meilleur. Voilà deux aphorismes qui m’ont marqué tout au long de l’écriture de ce livre.

Merci d'avoir répondu à nos questions.

C’est moi qui vous remercie sincèrement de m’avoir permis de lever un pan de voile sur le contenu de mon livre, grâce à vos questions pertinentes.



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