A la faveur d’un colloque ayant pour thème : Maintien de la paix et action humanitaire, l’école de guerre du Cameroun lève un pan de voile du mystère qui l’entoure
Par Rédaction Bonaberi.com (Anne Mireille Nzouankeu)
L’action humanitaire dans les opérations de maintien de la paix est longuement
débattue en ce moment, au cours du colloque organisé par le Cours supérieur
interarmées de défense , plus connue comme l’école de guerre du Cameroun.
Des étudiants du centre de recherche
d’études politiques et stratégiques de l’Université de Yaoundé II ont pour
l’occasion, été invités à s’associer aux officiers supérieurs des forces armées
camerounaises et africaines, afin de s’imprégner des méthodes de maintien de la
paix.
Les
tables rondes portent sur des thèmes aussi variés que : l’histoire du concept et
l’évolution des opérations de maintien de la paix, les actions
civilo-militaires, l’éthique et la souveraineté de l’Etat en passant par le cas
particulier des opérations africaines dans les interventions humanitaires. Quant
aux intervenants , il s’agit des noms bien connus tels que : Joseph Ntuda-Ebodé,
Jean-Emmanuel Pondi, Aurelien Etéki-Mboumoua, Narcisse Mouelle-Kombi ou encore
Eric-Mathias Owona Nguini.
Le Cours Supérieur Interarmées de Défense (CSID), né des efforts partagés entre les gouvernements camerounais et français a
été crée par un décret datant du 13 janvier 2005. Il a pour mission de préparer
les officiers supérieurs à assumer de hautes responsabilités au sein de l’armée
d’appartenance, dans les états-majors de haut niveau, les grandes directions et
les organismes internationaux. La formation au CSID dure 10 mois et demi et
poursuit trois principaux objectifs : le développement et la compétence
interarmées des officiers stagiaires, la réflexion stratégique et l’évolution
des structures de paix au sein de l’Union Africaine. A cet effet, les stagiaires
viennent non seulement du Cameroun, mais aussi de toute la sous région d’Afrique
centrale et de l’ouest.
Bâtie sur une superficie de
6 hectares à Symbock (banlieue yaoundéenne) , les
infrastructures du CSID ont été spécialement aménagées pour faciliter les
enseignements généraux de défense et les exercices de planification
opérationnelle. Le CSID est commandé par le Général de brigade Esaïe Ngambou. Il
est assisté par des officiers supérieurs français et camerounais.La 4ème promotion en cours
de formation, regroupe 33 officiers stagiaires venant de 19 pays africains
différents.