Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a autorisé le recrutement de 450 magistrats, 300 greffiers et 1 500 personnels de l’administration pénitentiaire.
Par Apanews
Ces recrutements par voie de concours et qui vont s’étaler sur une période de trois ans, devraient, selon le vice-Premier ministre en charge du secteur, Amadou Ali, «donner plus de célérité et d’efficacité» à la justice de ce pays.
Les problèmes d’effectifs sont en effet considérés comme étant à l’origine des lenteurs judiciaires souvent décriées par l’opinion publique, mais aussi par les autorités.
L’Ecole nationale supérieure de magistrature (ENAM) de Yaoundé, par exemple, ne forme que 25 magistrats tous les deux ans.