L'incivisme et le non-respect des lois conduit souvent à la mort
En dehors de l’absence du permis de conduire, près de quinze mille motos ne sont pas assurés, tandis que le port de casques, pourtant exigé conformément aux textes, est respecté par moins de 3 pour cent de conducteurs.
Les responsables syndicaux qui dénoncent « l’incivisme des conducteurs et la passivité des propriétaires et des autorités », se proposent d’organiser une campagne de sensibilisation et d’assainissement dans les cinq communes urbaines d’arrondissement de Douala.
Le président du Synapmotac, Marcel Danga, a également annoncé un programme de formation gratuite, question d’atténuer le nombre élevé d’accidents de mototaxis à Douala.
Selon des sources hospitalières, l’on enregistre au quotidien des accidentés de mototaxis, une situation qui a amené les autorités sanitaires de l’hôpital central de Douala à aménager tout un pavillon « motos » dans son enceinte.
Il y a quelques semaines, une organisation citoyenne, en l’occurrence, l’entreprise Ketch, a remis vingt mille casques et autant de chasubles aux conducteurs de mototaxis dans la ville de Douala.
Un décret du Premier ministre chef du gouvernement organisant l’activité de mototaxis au Cameroun impose entre autres aux conducteurs, le port du casque, la chasuble, sans oublier les pièces exigibles, le permis A, l’assurance qui coûte 12 000 francs CFA l’an, la vignette, 2 000 francs CFA l’année et la patente 9 000 francs CFA pour une année.
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