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Eternel et prestigieux Bonapriso
(11/02/2005)
Le "Bastos" de la capitale économique a gardé tout son prestige, malgré les mutations et les travers de la conjoncture socio-économique
Par Cameroon Tribune

A partir de Bonapriso, explique Me Ngnié Kamga, avocat résident du quartier, il est facile de joindre le centre commercial d’Akwa, le centre administratif de Bonanjo, l’aéroport et l’hôpital Laquintinie. Contrairement à la nouvelle génération de châteaux et demeures somptuaires d’Akwa Nord, Bonapriso est un quartier fait de villas et de duplex, avec piscines et jardins, lovés dans des clôtures aux dimensions modestes, le tout dans un ordre impeccable imposé par des rues à angles droits. En effet, les rues Tokoto, Uta, Vanitex, Batibois et Toyota qui partent de l’avenue De Gaulle, traversent la rue Paul Soppo Priso pour finir à la rue Koloko, permettent de repérer et d’identifier les demeures aisément.

Selon le constat fait par Michel Janvion Essaka Evoué, agent immobilier rompu, ce sont les Hydrocarbures, un autre sous-ensemble chic du coin, qui ont pu maintenir le prestige de cet îlot d’aisance. C’est ici que l’on enregistre les loyers les plus élevés de la ville. Résultat, nous confie M. Essaka, ce quartier est à 90% habité par les expatriés. Le reste occupé par des chefs d’entreprises de renom tels que René Mbayen ou le ministre Alphonse Siyam Siéwé que côtoient de fortes personnalités de la société civile telles que les avocats Charles Tchoungang, Ngnié Kamga, Etienne Abessolo, etc. Le calme et la sécurité ont déterminé leur choix. Mais ce quartier qui a été façonné par Paul Soppo Priso, de regrettée mémoire, et qui a laissé un impressionnant parc immobilier, offre également des plaisirs dont il vaut mieux se rapprocher lorsque l’on n’a pas de soucis financiers à se faire.

Tous les meilleurs restaurants de la ville sont concentrés à Bonapriso, qui n’a presque rien laissé à Akwa après les villes mortes. Supermarchés et boutiques ont installé leurs comptoirs ici, à côté des seules boulangeries dignes de ce nom. Toutefois, ce quartier, dans toute sa splendeur, cache sa misère avec beaucoup de pudeur. Derrière le rempart des villas cossues jouxtant les rues aux trottoirs dégarnis, on retrouve une galère aussi subite qu’inattendue. Plusieurs cases ont trouvé le moyen d’échapper, on ne sait trop comment, à la transformation des années post coloniales. Elles apportent aujourd’hui un côté pittoresque au quartier dans lequel se côtoient finalement l’opulence et la modestie.



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