Une manifestation devenue rituelle pour les élèves et étudiants de cette circonscription qui se distinguent au niveau du rendement scolaire. Cette opération permet ainsi de récompenser les efforts fournis par les élèves, étudiants et enseignants de ce département dont le taux de scolarisation est des plus faibles. L'Apesumat participe ainsi à la promotion de l'éducation de la jeune fille et incite les municipalités à s'investir dans cette bataille, à travers des dons, primes et prix.
Même s'il faut se féliciter de ce que le taux de scolarisation qui était d'environ 50% dans les années 2000 est passé à 78% au cours de l'année qui s'achève, le taux de déperdition scolaire est aussi grand. Mais l'Apesumat participe à l'augmentation du nombre de filles admises au Baccalauréat. Des 17 bachelières qu'elles étaient en 2006, elles sont cette année 41.
C'est pourquoi comme par le passé, les droits universitaires et les frais de loyers du 1er trimestre de ces dernières sont pris en charge par l'Apesumat. Cette année, les meilleurs élèves du second cycle du secondaire ont reçu chacun une gamme complète des livres au programme.
Les étudiants des Universités quant à eux ont reçu une dotation des ouvrages de l'ordre de deux millions de francs et du matériel informatique estimé à deux millions de francs. Un effort est également fait pour la construction d'un foyer pour étudiantes à l'Université de Ngaoundéré. Ce qui devrait permettre à ces dernières d'assurer un cursus sans histoire. Mais ces efforts resteront vains si le ratio enseignants-élèves dans le Mayo Tsanaga (un enseignant pour 112 élèves) reste intact.
Source: Quotidien Mutations
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