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Le mari, la femme et le viol
(27/02/2007)
Marqués par les modes de vie et les influences venues d’ailleurs, les Camerounais commencent à libéraliser la parole sur un certain nombre de pratiques. On parle désormais de l’homosexualité, de sectes, de proxénétisme …
Par Alexandre T. Djimeli

On parle désormais de l’homosexualité, de sectes, de proxénétisme … comme si c’était des banalités. Tout comme ces pratiques, le viol dans les couples légitimement mariés est devenu l’un des chevaux de bataille des associations militant pour l’émancipation et la restauration de la dignité féminine.

Aujourd’hui, plus qu’hier, les femmes se disent de plus en plus violées par leurs maris dans leurs ménages. Même si elles ne saisissent pas encore formellement les tribunaux, il faut dire que le harcèlement est le catalyseur de nombreux procès en divorce. Des féministes engagés assimilent le fait pour un homme de contraindre son épouse à avoir avec lui des relations sexuelles quand celle-ci n’est pas consentante, à la violence conjugale.

Les hommes, dans leur grande majorité, estiment en effet qu’ils ont le droit de … leur femme à tout moment. Pour ces derniers, on ne saurait parler de viol puisque l’acte sexuel entre époux fait partie des devoirs conjugaux essentiels dès lors que le mariage est scellé.
Difficile donc d’accorder le point de vue des hommes avec celui des femmes qui se disent victimes. Quelle que soit la force des arguments des uns et des autres, on constate que la gente féminine semble désormais déterminée à se réapproprier son corps.

Regroupées autour des associations civiles, certaines se rebellent alors que d’autres, plus modérées, demandent des conseils auprès des services des ministères en charge des Affaires sociales et/ou de la Condition féminine. Au moment où les problématiques de l’approche genre semblent changer de cap – en associant notamment l’homme comme partenaire incontournable dans le processus de prise en main de leur destin par les femmes – on constate que la communication sur ce que l’on appelle ici viol a pris des proportions.

Elle a dépassé le cadre de l’intimité pour se discuter en famille avant d’être exposé dans la rue. A l’heure actuelle, certaines femmes n’acceptent plus que leurs maris les “ touchent ” n’importe comment. Soit elles gagnent le dehors, soit c’est le mari qui s’en va se “ chercher ” ailleurs.

Toujours attentif aux évolutions de la société et aux changements sociaux, Le Messager se penche sur le sujet. Il ne s’agit pas de soutenir ces hommes qui croient que le corps de leurs femmes leur appartient à temps et à contretemps. Pas plus qu’il n’est question d’encourager ces femmes qui défendent ce que certains considèrent comme une aliénation. Votre quotidien donne seulement à voir et pose le problème afin que sourdre un débat.

Dans le dossier ci-contre, le reportage présente des expériences de femmes qui se disent violées, décrit comment cela se passe et envisage les conséquences. L’enquête tente d’expliquer pourquoi les femmes “refusent” souvent et comment les hommes sont-ils souvent amenés à les forcer. La parole est ensuite donnée au public pour apprécier un tel comportement et proposer des solutions. Enfin, le problème est posé au sens du droit pour introduire le débat. En attendant vos réactions, bonne lecture.



Source: Le Messager


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