Voici comment K-Tino se présente aujourd'hui:
Je suis camerounaise. Je me nomme K-Tino, la "femme du peuple", "mama bonheur", "mama la joie", " la force de la vie et de la musique camerounaise".
On vous surnomme aussi "fantasme du peuple"...
Oui, c'est le peuple qui me donne cette série de petits noms, mon fan club quoi. Donc tous ceux qui croient en moi, et m'encouragent dans cette voie que j'ai choisie.
Lequel de ces petits noms vous va le mieux?
Tous me vont, pas un seul seulement. Parce que ça constitue un ensemble, et comme ça vient de mon public..."ils" et "elles", alors j'accepte volontiers.
Qui est donc K-Tino derrière tous ces pseudos?
Je m'appelle Mlle Edoa Ngoa Cathérine, dit "Nkou". "Nkou" c'est mon petit nom de famille. Et peut-être future Mme FOUDA. Cela se fera sûrement d'ici quelques mois.
Je suis maman de nombreux enfants. Je ne peux pas parler d'un seul enfant, car j'en ai tellement adopté que, citer un et en omettre les autres risquerait de faire des bléssés.
Pourquoi vous etes-vous installée en France?
Je viens representer la culture africaine en Europe, parce que je suis invitée dans tous les petits coins européens. Je suis sollicitée partout. Mais je préfère le chez moi, le Cameroun.
Vous travaillez sur un album intitulé "équilibré" que vos fans vont découvrir d'ici la fin de ce mois...
Oui j'ai un best-of qui sortira d'ici quelques jours, mais je n'ai pas envie de me prononcer là dessus. Tout simplement parce que je préfère laisser la surprise à celui qui va écouter.
Ca parle beaucoup plus d'amour, j'aime pas parler de guerre, vu ce qui se passe déjà ailleurs. Je demande à tout mon public de respecter la paix. C'est très important.
D'après une interview accordée au "Messager", vous disiez, d'après le titre de votre nouvel album que vous êtes désormais "équilibrée". Qu'est-ce que cela signifie ? Ne l'étiez-vous pas avant?
C'est une manière de présenter la personne que je suis. Beaucoup de gens pensent que je suis bloquée. Beaucoup de choses se disent, et par moments il faut aussi vivre cela, même si je ne fais pas attention à ça. Je me refère aussi à cela. Parce que sans ce public, je ne serai pas là aujourd'hui. Je suis équilibrée aujourd'hui par ce que je sais déjà prendre le train en marche, me mettre en capitaine sur mon bâteau. Quand je suis invitée dans un milieu de gens responsables, je sais me comporter en responsable. je sais maintenant équilibrer les choses.
Vous ne faites plus de folies quand vous dansez...
C'est la réponse que je viens de donner... De la folie, tout le monde en a besoin à un moment ou à un autre pour savoir si on existe. Ce n'est pas parceque K-Tino en fait qu'elle ne sait pas ce qu'elle est en train de faire. Je sais ce que je fais. Cette folie nous permet d'évacuer le stress accumulé. Des fois, nous avons juste besoin de rire pour guerrir certaines petites maladies. Et moi je pense que je suis née pour faire rire les autres. Et j'accepte cette place là. Je ne suis pas vulgaire, je ne fais pas de spectacles vulgaires.
Vos nombreux enfants assistent-ils à vos spectacles?
Non, ils sont trop jeunes. Par contre, il y'a une qui est un peu plus grande et qui peut y assister. Elle danse d'ailleurs très bien, et je ne veux pas étouffer son génie. Elle a dansé dans le clip de "Viagra".
Quel âge a-t-elle ?
7 ans !
Oh! Et ça va avec ses études ?
Son père m'aide dans ce sens là. Comme je n'ai pas eu la chance d'être suivie scolairement parlant, j'insiste pour qu'elle suive sa scolarité de façon normale.
Que vous apportent Claire Denis et Jean-Pierre Bekolo dans votre single?
Mme Claire Denis (qui est une maman à moi) et mon grand frère Jean-Pierre Bekolo m'ont apporté énormément d'aide musicalement et artistiquement parlant. Les deux m'ont énormément conseillé quand à la réalisation de ce single. Je les remercie encore.
Qu'est ce que K-Tino apprécie et déteste chez les autres?
Le respect des autres, la simplicité. Moi je m'attache facilement aux gens. C'est peux-être un défaut, mais je suis comme cela.
Le mot de la fin ?
K-Tino va bientôt faire ses débuts dans le cinema, dans une prochaine réalisation du réalisateur Jean Pierre Bekolo. Je vous remercie.
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