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Un sans papier devenu consultant dans les NTIC s'exprime...
(17/10/2005)
Bonaberi.com est allé à la rencontre d'Eric B., ancien sans-papier, devenu aujourd'hui consultant dans les domaines de NTIC.
Par Yann Y.

Note de Bonaberi.com : Compte tenu de la nouvelle politique d'immigration française menée par le ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy et la recrudescence des reconduites à la frontières, des rafles anti-africaines dans les quartiers populaires à forte coloration, Bonaberi.com est allé à la rencontre d'Eric B., sans-papier pendant un période de près de 7 ans qui, a réussi aujourd'hui à s'en sortir. Actuellement consultant dans le domaine des NTIC dans une Société de services, il a accepté de se confier à Bonaberi.com

Nous tenons par ailleurs à préciser, comme nous l'ont suggéré certains internautes, que le cas d'Eric B., relaté dans cet article, ne représente qu'un cas sur des milliers dans cette situation, et ne saurait de ce fait, être représentatif des difficultés et des réalités que vivent les sans-papiers (et les non sans-papiers) au quotidien, en France et en Europe. Sachant que de plus, M. Eric B. est entré en France de manière régulière (avec un vrai visa touristique à son nom) en 1992, était par ailleurs mineur et étudiant à l'époque, principaux éléments qui lui ont permis de se régulariser par la suite, en plus de ses excellentes notes à l'université. Régularisation qui n'est plus forcément possible aujourd'hui sur la base de ces simples éléments.

Bonjour Eric, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour à vous. Je suis Eric B., j'ai 30 ans, je suis actuellement consultant dans un cabinet de conseil en région Parisienne, ceci grâce à un cursus en partie effectué à la fac (licence, maitrise) dans une université de Normandie et les deux dernières (maitrise et dess) à l'université Paris 6 où j'ai obtenu un troisième cycle en génie logiciel.

Si on vous a contacté aujourd'hui, c'est parce que vous avez une histoire assez particulière de part le statut que vous avez eu à assumer pendant de nombreuses années : celui de sans papier. Comment et pourquoi êtes vous venu en France ?

Mon arrivée en France s'est faite sur décision de mes parents. J'étais en première, j'avais eu de bons résultats pendant l'année scolaire et au probatoire et mes parents ont jugé intéressant que je me rende en France pour me donner plus de chance de faire une classe préparatoire après le bac et essayer d'intégrer une école d'ingénieur.

Je me suis donc envolé au mois d'Aout 92 avec un visa touristique, pour des vacances présumées qui se sont transformées en long séjour, sans pour autant qu'il y'ait un quelconque transformation de mon titre de séjour. Dès le mois de Septembre donc, après que mon visa eut expiré, j'étais donc officiellement sans papier en France.
Même s'il faut dire qu'à l'époque ça n'avait pas la même portée qu'aujourd'hui.

Vous pensez que les sans papiers d'il y'a 10 ans étaient différents de ceux d'aujourd'hui ?

Bien sûr, clairement. Il n'y avait pas à cette époque, et même jusque dans le début des années 2000, cet air de traque à l'immigré qu'on peut pressentir aujourd'hui quand on se ballade dans les rues de Paris. C'est devenu plus que dangereux d'être sans titre de séjour en France.

Justement, pouvez-vous nous dire comment avez vous vécu votre vie de sans papiers ?

Quand je suis arrivé, ce n'était pas très contraignant, parce que j'étais mineur du haut de mes 17 ans. J'allais en Terminale. Quand j'ai eu ma majorité, 18 ans, en 1993, c'est devenu beaucoup plus compliqué parce que là, je pouvais déja subir des mesures d'expulsion, ce qui n'était pas le cas quand on était mineur à l'époque. Du moins, des infos que j'avais. Donc à partir de ce moment, j'ai fait comme beaucoup font encore aujourd'hui, marcher sans rien sur moi, pour qu'il soit impossible de m'identifier. A l'époque, je le faisais plutôt machinalement sans trop savoir pourquoi. Ou au pire, j'avais les papiers d'un cousin, il avait un passeport où il était super petit sur la photo, donc on pouvait nous confondre.

Ma vie de sans papier, je pense que je l'ai mal vécu à cause des avantages sociaux que je n'ai pas pu en tirer. En effet, j'ai eu de très grosses difficultés financières après mon bac. La situation économique s'aggravait au pays et mon oncle qui m'avait accueilli à mon arrivée m'avait lâché donc je me suis retrouvé en France, sans le sou, sans logement presque sans famille et sans titre de séjour, sachant que j'allais faire une classé prépa. Ce n'était vraiment pas facile.

L'année suivant mon bac, je me suis inscrit en classe prépa et j'ai réussi à me faire héberger par des potes à moi avec qui nous allions en prépa. Puis, je suis tombé après quelques mois sur un Sénégalais qui déménageait et qui a pu me sous-louer sa chambre en cité universitaire. Comme entre temps, j'avais réussi à me choper des cours de répétition pour des petits maliens au lycée,j'avais de quoi subsister un peu. Mais c'était vraiment limite, bien moins de 1500 FF à l'époque, pour un loyer de près de 1000FF, vous vous rendez compte ? Avec la bouffe, le transport à payer, etc etc. C'était vraiment pas évident.

Ma deuxième année de prépa, était aussi compliquée, dans ce sens que je n'ai plus pu sous-louer la chambre en question, puisqu'elle a dû etre rendue (ndlr : en général, chaque année il faut refaire une demande de ré-admission dans les cité Universitaires). Je me suis donc débrouillé pour dormir à gauche à droite, dans des foyers où je connaissais quelques mecs de l'association des Camerounais, ou chez des potes avec qui je travaillais.

Mais les gens chez qui vous dormiez étaient ils au courant de la précarité de votre situation ?

Personne ne savait que je n'avais pas les papiers. On savait juste que j'avais quelques problèmes avec mon oncle mais que sinon, tout allait bien. Et de toute façon, quand je dormais chez mes amis du foyer, mes amis de l'école pensait que j'étais chez mon oncle et quand je dormais chez mes amis de l'école, ceux du foyer pensaient que j'étais là encore chez mon oncle. Donc ils ne se posaient pas beaucoup de questions. J'ai tenu toute l'année comme cela jusqu'aux concours (en fin de deuxième année de prépa, on doit présenter les concours pour les grandes écoles Françaises, ndlr) où le problème de présentation de carte de séjour s'est posé.

Je n'ai pas eu les sous pour payer mes concours, le service social du lycée n 'a pas plus m'aider et c'est ainsi que je me suis donc décidé à lâcher la classe prépa pour aller à la fac. Ce fût un grand échec pour moi, mais je ne pouvais que m'y résoudre. A la fac, j'aurais eu plus de temps pour travailler, pour réfléchir, pour essayer de vivre
un peu normalement dans le contexte de précarité qui était le mien. A ce moment, je n'avais aucune solution en vue pour mon problème de papiers.

Comment s'est passée la suite alors ?

Par la suite, j'ai pu trouver à la fac où j'avais été pris en Licence de mathématiques, des possibilités de cours de soutien pour des jeunes lycéens. J'ai emmenagé avec un pote qui avait trouvé un 2 pièces en résidence universitaire et on se partageait le loyer à raison de 1300 FF par personne. Avec les cours, que je donnais à tout bout de champ et peut-être même plus que les cours que je ne suivais à la fac, je me faisais du près de 3000FF par mois. Donc ça a commencé à aller un peu mieux. Je ne payais pas de transport, puisque j'étais tout près de la fac.

Puis, en 1997, ça été la cohabitation droite/gauche en France et Jean Pierre Chevènement est passé au ministère de l'intérieur jusqu'en 2000. Ce fut une époque assez intéressante pour les sans papiers et je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais c'ets à cette époque que les procédures de régularisations massives ont eu le plus de succès. En Octobre 1998, alors que j'étais en maîtrise, j'ai posé mon dossier à la préfecture et un an plus, tard j'avais ma carte de séjour mention étudiant. J'ai eu la chance de pouvoir profiter de la conjoncture.

Mais, aujourd'hui encore, on peut se faire régulariser quand on n'a pas disposé pendant un moment de titre de séjour ?

Certainement, mais je peux vous dire que ce n'est plus pareil. A cette époque, la gauche était réellement dans une volonté de régularisation du plus grand nombre. Aujourd'hui, on le fait peut-être toujours, mais la démarche est beaucoup plus complexe. Il faut réellement que votre dossier soit poignant.

Justement, qu'entendez-vous par dossier poignant, comment peut-on faire pour être sûr en tant que sans papier, que si on dépose une demande à la préfecture, on ne récoltera pas une fin de non recevoir ? Par exemple, pour votre cas, indépendamment de la conjoncture, qu'est ce qui a fait la force de votre dossier ?

J'étais étudiant et j'avais d'assez bonnes notes, plus des lettres d'assiduité de mes professeurs. De plus, sur mon passeport,
hormis le visa d'entrée qui était valide, sous-entendu je suis rentré en règle, j'avais d'autres visas Français qui justifiaient
des voyages que j'avais déja effectués dans l'hexagone étant plus jeune.

Vous voulez dire que ce sont ces simples éléments qui ont joué en votre faveur ? Tout étudiant avec de bonnes notes peut donc se faire régulariser sans souci sous réserve de justifier d'une entrée régulière en France?

En théorie, même pour aujourd'hui encore je dirai oui. Les étudiants bénéficient de beaucoup plus de largesse à partir du moment où ils sont assidus dans leurs études et encore mieux quand ils ont de bonnes notes et sont appréciés de leurs professeurs. Avec ces critères d'excellence, une régularité scolaire (pas trop d'échecs), et une entrée justifiée en règle sur le sol français, vous avez de fortes chances de vous faire régulariser. Au pire des cas, n'importe quel avocat spécialisé dans le droit des étrangers vous assure cette régularisation. Il vaut mieux donc y mettre un peu les moyens si on peut en contactant un avocat et ne pas hésiter à contacter aussi les associations tels que le gisti, la cimade (ndlr : les liens de ces associations sont donnés plus bas.)

Pour les autres, qui se battent seulement dehors, qui font autre chose qu'étudier et qui sont entrés par des moyens tels que les faux passeports, passeports d'une tierce personne, en bateau, par le Maroc,etc etc, c'est beaucoup plus compliqué. L'entrée en règle est un élément qu'on ne saurait contourner en France pour la régularisation.

Même le mariage, qui semble être l'arme suprême aujourd'hui, n'y échappe pas. A titre personnel, je connais un ami qui s'était marié avec une jeune Française (ils s'aimaient), mais qui, arrivé en préfecture pour faire la demande de titre de séjour, s'est vu opposer un refus parce qu'iln'avait pas de justification d'une entrée régulière sur le territoire Français. Il a donc dû se rendre à Douala, au consulat du Cameroun, pour refaire un visa et revenir ici. Ca s'est naturellement fait assez rapidement vu qu'il était déja marié.

Justement, à titre personnel, que pensez vous des diverses solutions très prisées dans les milieux de sans-papiers de se marier avec des Françaises ?

Franchement, si vous avez une copine française et que la relation bat de l'aile. Il faut y aller, pourquoi attendre ?

Pour ce qui est des mariages arrangés ou achetés, chacun a sa sensibilité par rapport à cela, selon son éducation, les problèmes qu'on a, etc etc. Je ne saurais me prononcer à part dire que
chacun doit faire comme il le sent. Pour moi, ce ne sera jamais un crime de vouloir s'en sortir en montant un mariage. Chacun survit comme il peut, c'est humain.

Avec le recul, pensez vous que vos parents aient bien fait de vouloir vous faire partir ?

Ils n'ont pas mal pensé de vouloir me faire partir. Ils n'avaient pas analysé tout ce qu'il y'avait autour et c'était un choix qu'ils avaient fait, par rapport aux informations qu'ils tenaient de nos attaches familiales de l'époque. Au départ, ça n'était pas fondamentalement un mauvais choix, même si à postériori ça l'a été, vu ce que j'ai vécu et malgré ma situation actuelle, plutôt stable.

Est-ce cette volonté de vous faire vous envoler trop tôt qui vous a porté préjudice ?

C'est cette volonté de partir trop tôt, mais de partir TOUT COURT qui m'a porté préjudice, car je serais parti après mon bac que j'aurais eu les mêmes problèmes. Ce que je veux dire, c'est qu'on n'est pas obligé de partir du Cameroun pour la France après le bac ou avant, comme on le voit dans beaucoup de familles des classes moyenne et bourgeoise au Cameroun. Au pire, ou au meilleurs des cas, on peut s'inscrire au Cameroun, suivre un cursus dans les écoles sur place et peaufiner en grandissant un vrai projet professionnel qui nous amènera en France ou ailleurs pour une expertise de fin de cycle dans les domaines qui ont des carences au Cameroun. C'est souvent plus simple, on vient ici et on sait ce qu'on vient y faire. On évite d'être là en étudiant touriste ou étudiant feyman.

De plus, j'attire l'attention de tous que contrairement aux idées reçues, il y'a d'excellentes formations au Cameroun. J'ai rencontré pas mal de personnnes très talentueuses dans le domaines des technologies de l'information, avec qui j'ai travaillées, qui avaient fait tous leurs cycles au Cameroun. Ils étaient super doués.

Que pensez vous des derniers évènements qui se sont déroulés à Melilla, à la frontière du Maroc et de l'Espagne avec les clandestins ?

Ce fût assez difficile pour moi de voir les images. Il faut dire que ça m'a choqué de voir mes frères sauter les barbelés ainsi, au péril de leur vie. J'ai directement eu une pensée pour les gouvernements Africains, qui à cause de la pauvreté qu'ils laissent se développer, ne laissent plus aucun espoir aux populations. Puis, dans la suite de l'affaire, le gouvernement Marocain m'a lui aussi particulièrement choqué en revoyant les gens en plein désert sans eau ni nourriture comme des animaux. Il faudrait réellement que le problème de l'immigration soit posé en Europe avec le concours des pays Africains eux-mêmes. Et non, développer une politique d'expulsion en masse comme le prône le ministère de l'intérieur Français. Je ne suis pas sûr que ça changera les choses.

Il faut se dire que la plupart du temps, les clandestins qui cherchent à venir en France n'y viennent pas par plaisir. C'est l'instinct de survie qui les emmène en Europe. Pour parler comme Maslow, venir en France devient donc un besoin physiologique, puisqu'il a trait à la survie. Il doit boire, manger, vivre un minimum, ce qu'il n'arrive parfois plus à faire chez lui. Donc dans tous les cas, toutes les mesures drastiques des gouvernements Européens ne feront pas reculer les clandestins. A défaut de mourir de faim chez soi, vaut mieux mourir en ayant essayé de survivre ailleurs. C'est un peu comme cela qu'il faut voir les choses au niveau de la psychologie clandestine. C'est cette espérance d'une vie meilleure en Europe qui est le nerf de la clandestinité. C'est justifié pour beaucoup, ça l'est un peu moins pour d'autres.



Que pourriez vous dire aux jeunes Camerounais et Africains, candidats à l'immigration à tout prix ?

Je dirais déja que je comprends, comme je l'ai dit plus haut, la volonté de gens de fuir la misère de certains pays africains pour venir chercher de quoi manger ici en Europe. Ca me semble légitime d'avoir cette envie là. Maintenant, ce que je ne comprends pas, c'est que certains cas particuliers comme des mères d'enfants, enceintes des fois, ou des vieillards, sont prêts à prendre pour venir ici, vivre comme des moins que rien, à se camoufler dès qu'on voit les hommes en tenue, se faire expulser comme des vulgaires voyous, attâchés comme des gigots...je trouve cela inadmissible. Je pense qu'il vaut mieux rester chez soi, tant qu'on n'a pas la corde au cou, que de venir ici se faire traiter comme un moins qu'être humain.

Puis, je rajouterai ensuite à tous les jeunes qui nous lisent, à qui les écrans de télévision et quelques vacanciers mal placés montrent des images d'une France où il fait bon vivre, où c'est la fête tous les jours, éludant les petits appartements quand on réussi à trouver un logement, le froid, la souffrance, la xénophobie, la faim, qu'il ne faut pas croire que la France est le pays où vous réaliserez tous vos rêves. Ce n'est plus le cas et je ne sais même pas si ça l'a déja été.
Il y'a de bonnes écoles au pays qui forment des étudiants de talent sur le marché de l'emploi (Ecole polytechnique, ENAM, ENSTP, l'Université Catholique...et la nouvelle université des Montagnes) Il faut que le complexe de l'étudiant formé en occident censé être plus talentueux que celui formé au pays, cesse définitivement. Jusqu'en cycle Master, nous sommes compétitifs. Après, en termes de recherche, nous n'avons pas encore tous les moyens, mais les choses avancent petit à petit.

Pour finir, je dirai qu'au pire des cas si on veut réellement immigrer, il existe plein d'autres pays que la France tels que les Etats unis, la Grande Bretagne, l'Afrique du sud, etc. Je veux bien comprendre qu'il y'ait des liens historiques, les facilités linguistiques qui nous poussent à émigrer par ici, mais ça doit cesser. Ces liens et ses prétendues facilités historiques nous desservent plus qu'ils ne nous aident.

Et de par votre expérience de la vie en France, les difficultés que vous avez traversées. Quel conseil de manière générale donneriez vous aux jeunes Camerounais et Africains en France ?

J'ai eu beaucoup de difficultés mais je ne pense pas que cela me donne la stature pour donner des leçons. Il y'a des gens qui vivent les pires difficultés au quotidien, comme les clandestins de l'enclave de Melila. C'est pour ceux là que j'ai une pensée.

Maintenant, s'il faut absolument que je donne un conseil, je dirai d'abord que chaque génération vit avec son temps, ce fût plus dûr pour nos parents que ça ne l'a été pour ceux qui ont suivi et ainsi de suite. Donc chaque génération a ses centres d'interêts. Mais il est important de passer par les bancs, d'avoir une envie indéfectible d'apprendre, surtout pour les Africains dont le continent est en proie à tout un tas de difficulté. Soit on est un visionnaire et on fait fortune, soit on va à l'école en espérant devenir visionnaire un jour. Dans tous les cas, un élève pas forcément des plus fûtés qui travaille a plus de chance de s'en sortir dans la vie qu'un garçon super intelligent, paresseux, qui dort chaque jour à la maison.

Je finirai tout simplement en citant Cheikh Anta Diop qui est plus à même que moi, de donner des conseils à la jeunesse et qui disait :

"Le jeune Africain n'a pas le droit de faire l'économie d'une formation technique suffisante qui lui donne accès aux débats scientifiques les plus élevés de notre temps, où se scelle l'avenir culturel de son pays. Aucune arrogance ou désinvolture pseudo-révolutionnaire, aucun gauchisme, rien ne saurait le dispenser de cet effort. Tout le reste n'est que complexe, paresse et incapacité."

Je vous remercie.

C'est nous qui vous remercions Eric, merci de nous avoir accordé un peu de votre temps.

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Vous pouvez consulter et appeler les associations venant en aide aux sans papiers, dont les liens ci-dessous sont d'excellentes ressources documentaires avec tout un tas d'informations sur la législation, les textes de lois, les jurisprudences liés à l'immigration :

Cimade : http://www.cimade.org
GISTI : http://www.gisti.org












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