Yvan Amar, Le célèbre chroniqueur de RFI, séjourne au Cameroun
(02/10/2013)
Le célèbre chroniqueur de « la danse des mots » et « les mots de l’actualité » est au Cameroun du 29 Septembre au 5 octobre pour l’enregistrement d’une série d’émissions
Par Rédaction Bonaberi.com (Dominque Moukalla)
C’est donc devant un public conquis que le chroniqueur a dans un premier temps joué au jeu des questions-réponses avec la presse présente. Pour Ivan AMAR, les émissions qui sont diffusées sur RFI, ont pour principale but de valoriser l’oral français, J’avais remarqué que étant moi-même professeur de la langue française que l’accent avait et était toujours mis sur l’écrit du coup, je me suis dis qu’il y’avait à faire dans ce domaine la.
De savoir s’il est puriste la langue française ?? Il rétorque ne pas prétendre mieux parler le français que quiconque mais pense à sa manière aider à l’amélioration de la langue française, il est important de ressortir la nature, l’origine d’un mot, ses usages dans ses différents contexte, avec une pointe d’humour.
A la question de savoir dans quel pays avait-il rencontré le plus de particularité dans l’usage de la langue française, il répond sans hésiter la Cote d’ivoire et …..Le Cameroun.
Yvan AMAR et Stephane AKWA copyright bonaberi.com
En deuxième partie l’émission e « La danse des mots» a été réalisé dans les conditions du direct dans la salle de conférence de l’IFC de Yaoundé. Rehaussée avec la présence de Stéphane AKWA, auteur d’un glossaire du « franc-camerounais » invité pour la circonstance ainsi que de la présence de « ZONE à RISQUE » groupe de camerounais faisant dans le rap en langue du terroir. Stéphane AKWA a entrepris de ressortir l’origine de cette façon de s’exprimer, et qui de plus en plus subi des évolutions.
Il précise que c’était un langage étudiant utilisé surtout par la Diaspora ; il y’ à trente ans qui voulait se faire une identité du pays. Seulement désormais il devient l’apanage des jeunes de la banlieue mais aussi des quartiers huppés des capitales même si le degré est moindre.
IL enchaîne par la suite que les pratiquants de cette façon de parler « le franc-camerounais » se compte de tout bord de la population et est surtout employé pour ne pas se faire comprendre de l’autre. Cet usage de la langue est-il dangereux pour la pratique du Français dans les normes de l’art ?? Stéphane AKWA rétorque que « non vu que les adeptes sont dans tout les milieux de la société».
C’est sous les applaudissements que le public venus massivement, a clôturé la fin de l’émission. L’émission sera retransmise jeudi dans l’après-midi.
