Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Sciences et Education
Saibou Issa : Nous avons anticipé sur les problèmes
(17/11/2009)
Le Directeur de l'Ens de Maroua annonce d'éventuels recrutements d'enseignants dans cette école.
Par Dieudonné Gaïbaï (Quotidien Mutations)
Saibou Issa, directeur de l'ENS de Maroua.
Saibou Issa, directeur de l'ENS de Maroua.
L'Ens de Maroua a effectué la rentrée académique 2009-2010 lundi. Quelles sont vos impressions après ce premier jour de rentrée ?

Comme vous avez pu le constater, la rentrée est effective dès que les cours ont débuté ce lundi 16 novembre 2009 à 7h30. Ce qui signifie que ce que nous appelons rentrée n'est pas la prise de contact, ni une litanie de réunions, mais c'est le début effectif des enseignements. Les étudiants qui sont à Maroua ont répondu présents dans les salles de classes, les emplois de temps ayant été mis à leur disposition des semaines plutôt. Les enseignants sont là. Ce qui augure d'une bonne année académique 2009-2010.

Les effectifs ont augmenté cette année, les infrastructures d'accueil sont-elles suffisantes ?

Nous avons toujours procédé de manière proactive. C'est-à-dire qu'au lieu de résoudre les problèmes, nous avons anticipé sur ces problèmes, si problème il y a. Nous avons des salles de cours qui étaient les nôtres l'année dernière. Ceci en plus de celles que nous avons aménagées cette année de manière à ce que les départements puissent multiplier les salles de cours et permettre aux étudiants le moment venu de terminer leurs enseignements en l'espace de 14 semaines ; mais aussi à avoir du temps pour aller en bibliothèque.

Quelles sont les innovations de cette seconde rentrée pour l'Ens?

Contrairement à l'année dernière nous avons un peu moins d'étudiants au second cycle. Cette année nous avons 3105 nouveaux étudiants. Ce qui nous permet d'avoir des salles de classes un peu plus aérées, des groupes de travail un peu plus petits. Ce qui concoure à affiner la qualité des enseignements. Vous avez également constaté que l'une des innovations majeures que nous avons cette année, c'est l'enseignement effectif du Chinois sur le campus de l'Université de Maroua. Pour mémoire l'année dernière, nos étudiants ont dû être délocalisés à l'institut Confucius de Yaoundé II où ils ont passés une année académique. Pour ce qui est justement du Chinois, je dois annoncer ici que l'Institut Confucius va ouvrir son annexe à Maroua. Et, il sera possible que des personnes autres que les étudiants y prennent des cours.

Les enseignants sont-ils en nombre suffisants ?

Je dois dire que dans les prochaines semaines, dans le contexte de la réunion du conseil consultatif de recrutement des assistants (Ccra) et du Conseil d'Université et puis du Conseil d'administration de l'Université de Maroua prévus en décembre, il est possible que de nouveaux recrutements des enseignants soient opérés. De manière à ce que d'un point de vue quantitatif, on accroisse le nombre d'enseignants. Et d'un point de vue qualitatif, qu'on puisse améliorer le suivi et la couverture de nos programmes.
Mais il faut reconnaître que le ratio un enseignant pour 25 étudiants est un objectif que nous atteindrons de manière progressive. Déjà parce qu'il ne suffit pas d'ouvrir des postes, il faut encore qu'ils soient pourvus. Pour mémoire, nous avons ouverts sept postes en informatique, cinq postes restent encore vacants, parce qu'il n'y a pas de personnel qualifié pour aller dans les universités. Les gens préfèrent évidemment aller dans les entreprises où ils ont peut-être un meilleur traitement. Les docteurs dans les domaines aussi divers que pointus tels que les sciences de la vie et de la terre, les sciences humaines…ne courent pas les rues.

Quelles seront les dispositions pratiques pour les stages qui débutent en janvier prochain ?

Il faut dire d'emblée que notre souci a d'abord été de respecter scrupuleusement la déontologie en matière de formation des enseignants. C'est-à-dire qu'ils aient d'abord un stage d'observation et puis un stage pratique ou en responsabilité. Ce stage d'observation a duré trois semaines. Nos élèves se sont retrouvés dans tous les lycées et collèges du Cameroun avec l'appui du Ministère des enseignements secondaires et du Ministère de l'éducation de base que je salue ici.
Et, en janvier prochain nous allons les remettre sur le terrain pour une période de quatre mois. D'emblée il faut dire que ces 2379 élèves du second cycle qui vont aller dans les établissements scolaires contribueront déjà à atténuer les difficultés qu'il y a en enseignants. Et si à la fin de cette année académique il y a une amélioration des résultats du baccalauréat, nous aurons vu la contribution de l'Ens de Maroua au relèvement de la couverture qualitative et quantitative de l'espace des enseignements secondaires. Mais ces élèves qui seront déployés dans les cités de la partie septentrionale du Cameroun et d'ailleurs auront besoin autant que faire se peut du concours de tout le monde. Il faudrait qu'on s'assure que dans les différents lieux et les différents endroits où ils sont appelés à travailler, qu'ils pourront être hébergés et éventuellement nourris.


Source: Quotidien Mutations


Partager l'article sur Facebook
 
Classement de l'article par mots clés Cet article a été classé parmi les mots-clé suivants :
ens maroua  recrutement  
(cliquez sur un mot-clé pour voir la liste des articles associés)
Discussions Discussion: 0 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2024. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site