Je ne suis pas contre la démarche de la Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination (COMICODI) qui reflète la volonté d’une grande majorité de camerounaises et camerounais de l’intérieur ainsi que de l’extérieur ; je ne suis pas contre la grâce présidentielle, si elle vise à me redonner la liberté que j’ai abusivement perdue d’une part, à me réhabiliter dans mes droits qui m’ont été injustement retirés d’autre part.
Pour ma part, un Cameroun apaisé dans chacune de ses localités, vaut mieux qu’un continent gagné au prix de la guerre. Je réitère ici, mon innocence dans chacun des dossiers politiques montés contre moi.
Rejeter la démarche de la Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination, serait une insulte, voire un affront contre mes enfants, mes amis, et ces milliers de camerounaises et camerounais qui de part et d’autre depuis bientôt vingt six (26) mois, me soutiennent sans relâche et sans condition.
Pour moi donc, le combat est ailleurs et reste une question de conviction profonde mais inébranlable.
Je tiens à dire un grand Merci à la Commission Indépendante Contre la Corruption et la Discrimination, pour l’intérêt manifesté dans ma cause, un Merci profond et sincère aux hommes de médias pour leur soutien infaillible, de leur rejet de l’injustice, aux missions diplomatiques dont les rôles dans cette affaire sont discrètes, mais sûres, aux camerounaises et camerounais de l’intérieur et de la diaspora.
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