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Oléagineux: Les industriels revendiquent 20 milliards à l’Etat
(28/07/2016)
Il s’agit des frais issus des crédits Tva, qui n’ont pas été reversés depuis cinq ans. Avec des conséquences désastreuses sur la comptabilité des entreprises.
Par Rédaction:
Vers la fin des exportations de savon Made in Cameroon ?


Après le scandale de l’huile Jadida, qui a opposé les industriels de l’oléagineux au gouvernement, on s’acheminerait à nouveau vers une confrontation entre les deux partenaires, cette fois, dans le savon. D’après l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), l’Etat doit aux industriels la bagatelle de 20 milliards Fcfa correspondant à la retenue à la source de la Tva.

Parmi les entreprises les plus concernées, on cite la Scs (4 milliards de Fcfa), la société Azur (3 milliards de Fcfa), et la société Nosa, qui revendique 2 milliards de Fcfa.

Pour comprendre la situation, Jacquis Kemleu Tchabgou, un industriel explique. « Lorsque vous exportez, que ce soit d’une usine à Bafoussam, à Douala ou à Yaoundé, vous avez l’obligation de rester dans le corridor douanier, et d’obtenir toutes les autorisations nécessaires. Une fois que la preuve de la sortie du savon est établie, en fait, vous n’avez plus de démonstration à aller faire dans le pays d’accueil ».

Or dans la comptabilité fiscale, les inspecteurs intègrent souvent la destination finale, à savoir le dernier acheteur. Par exemple, si on prend le cas du Tchad, qui absorbe une grande quantité de savon camerounais, et qui revend vers d’autres pays comme le Soudan, le Burundi, et l’Angola, les inspecteurs des douanes s’inquiètent.

Ils estiment que la quantité qui arrive est importante, et qu’elle n’est pas consommable localement. C’est à ce niveau que se trouvent les soucis avec la douane camerounaise.


Jacquis Kemleu Tchabgou, le secrétaire général de cette association qui regroupe 95% des producteurs de l’industrie oléagineuse est certain. Si en exportant, les industriels ne peuvent pas avoir un retour sur investissement, ils vont arrêter d’exporter leurs produits. Et choisir de se concentrer sur le marché local, où les problèmes de calcul de la TVA ne se poseraient pas.

Car dans les caisses de ces industries qui ont investi plus de 630 milliards, et emploie 50 000 personnes, le déficit creusé devient important. Pour rappel, l’Asroc est une association dont les membres englobent 95% de la production nationale du secteur industriel, et 28,5% du sous-secteur agro-industriel. Y siègent, la Sodecoton (Diamaor), Azur, la Scrm.

la nouvelle expression -Frégist Bertrand Tchouta




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