Ligue des Champions : Premier but pour Eto'o, l'Inter qualifié
(11/12/2009)
L'Inter de Milan s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions grâce à des buts d'Eto'o et de Balotelli
Par Nkwayep Mbouguen
La joie d'Eto'o après son but
Samuel Eto'o et l'Inter de Milan affrontaient le Rubin Kazan pour la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des Champions. L'Inter de Milan s'est imposé assez facilement sur le score de deux buts à zéro grâce à deux buts de Samuel Eto'o et de Mario Balotelli.
Malgré cette belle victoire, l'Inter de Milan termine à la deuxième place du groupe derrière le FC Barcelone qui l'a difficilement emporté sur la pelouse du Dynamo Kiev, deux buts à un.
Série de premières pour Eto'o
Ce week-end déjà, Samuel Eto'o avait inscrit sur la pelouse de la Juventus de Turin son premier but à l'extérieur. Cette fosi-ci, c'est son premier but en Ligue des Champions 2009-2010. Si Eto'o s'était dit déçu d'avoir marqué pour rien face à la Juve - l'Inter s'était incliné deux buts à un -, il a cette fois-ci mis l'Inter sur le chemin de la victoire.
Interrogé après la défaite au Camp Nou, l'attaquant camerounais avait dit ne pas s'inquiéter de ne pas marquer en Ligue des Champions car il était plus important que l'équipe l'emporte. Il avait aussi dit vouloir marquer son premier but contre Rubin Kazan et surtout souhaiter que son but soit synonyme de victoire. Mission accomplie pour l'ancien Barcelonais.
Eto'o et Balotelli, les deux alter-égo hommes du match
Côté Inter Milan, les deux joueurs qui ont sans doute illuminé la rencontre sont Samuel Eto'o et Mario Balotelli. En effet, Eto'o a marqué d'une puissante frappe du gauche ne laissant aucune chance au gardien, tandis que Balotelli a été d'abord passeur sur le but du Camerounais - d'une talonnade bien inspirée - et a ensuite marqué le but du break sur un coup-franc à plus de 35 mètres qu'il avait lui-même obtenu.
Mais pourtant, malgré ces deux actions de classe de Balotelli, l'homme de la rencontre reste Samuel Eto'o. L'attaquant italien est encore trop inconstant, et a parfois trop cherché à faire la différence tout seul. S'il a été capable de gestes de génie, il a parfois perdu des ballons sur des contrôles pourtant évidents ou des tentatives de dribble complètement manquées. Ajouté à cela, le caractère de l'attaquant qui lui font perdre sans sang-froid et collecter de nombreux cartons jaunes sur des fautes parfois stupides.
Et sur ces points, Eto'o à beaucoup à apprendre au jeune joueur : le Camerounais, qui s'était déjà montré mécontent de l'individualisme de certains de ses coéquipiers après le match face à la Juventus - " C'est encore plus décevant quand des coéquipiers, alors qu'ils peuvent passer le ballon choisissent d'y aller tout seuls (ndlr : Milito avait sur une action trop tardé alors qu'Eto'o était tout seul dans la surface)]" - a montré l'exemple sur le terrain.
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Très collectif, à la baguette sur de nombreux centres, le Camerounais a beaucoup apporté par son jeu collectif, créant plusieurs fois le danger notamment sur un superbe décalage pour Maicon qui a failli marquer.
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La maturité du jeu d'Eto'o contraste totalement avec la fougue de Balotelli et le jeu parfois trop individuel de l'Inter - Milito encore une fois a "tricotté" alors qu'Eto'o était démarqué dans la surface.
