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Le Fmi recommande l’arrêt des subventions au Cameroun
(21/01/2009)
Le Conseil exécutif du Fond monétaire international (Fmi) a complété le 9 janvier dernier, la sixième revue des performances économiques du Cameroun.
Par Léopold Chendjou
Le FMI préconise l'arrêt des subventions à outrance de l'Etat du Cameroun pour relancer l'économie.
Le FMI préconise l'arrêt des subventions à outrance de l'Etat du Cameroun pour relancer l'économie.
Au-delà du satisfecit à l’endroit des autorités camerounaises, l’institution financière internationale a prescrit d’autres mesures sensées consolider la bonne tenue de l’économie camerounaise pour l’année à venir. Selon John Lipsky, en charge du dossier Cameroun, « la croissance de l’économie camerounaise n’a pas atteint les attentes, et les pesanteurs qui freinent la bonne performance économique ont pris une nouvelle importance au regard des méfaits de la chute de prix des produits pétroliers et de l’affaissement de l’environnement économique et global des affaires ». C’est pourquoi M. Lipsky recommande au gouvernement « de revoir à la baisse les allocations, avantages en espèces, subvention et autres dépenses fantaisistes, tout en orientant les ressources publiques vers les secteurs de dépenses prioritaires ».

Visées par les restrictions du Fmi, les subventions accordées à la Sonara au titre du soutien du prix des hydrocarbures à la pompe. Entre janvier et juillet 2008, le gouvernement a débloqué plus de 90 milliards Fcfa pour soutenir les prix de l’essence, du pétrole et du gasoil. Dans l’enveloppe budgétaire 2009, les interventions de l’Etat dans les entités parapubliques sont estimées à 131 milliards Fcfa. Pour le Fmi, ces dépenses sont de trop. Le gouvernement devrait augmenter les dépenses prioritaires vers les secteurs de l’agriculture et des infrastructures. Lettre circulaire Dans sa lettre circulaire relative à la préparation de la loi des finances 2009, le président de la République prescrivait déjà “ la réduction des transferts et des subventions, ainsi que des dépenses en biens et services. Pour tous les établissements publics et les entreprises du secteur public et parapublic, des efforts d’ajustement interne devront se poursuivre, afin de réduire la subvention de l’Etat… ”.

Il est évident que si le gouvernement accède à cette demande du Fmi, les prix du pétrole à la pompe vont reprendre leur courbe haussière. Mieux, les établissements parapublics devront connaître une cure d’amaigrissement dans leur budget de fonctionnement et d’investissement. Pour ce qui concerne les recettes, le Fmi préconise : une accentuation du recouvrement des recettes non pétrolières car la situation fiscale demeurera un défi majeur face à la chute des revenus générés par la production pétrolière. « Ainsi, il est utile de revoir les capacités de mobilisation et de collecte des revenus non pétroliers ainsi que le suivi des dispositions et garanties que comporte le budget de l’exercice 2009. Ces mesures devront être revalorisées en cas de déficit de mobilisation des recettes pétrolières ainsi que budgétisées » conclut le Fmi.

Le Conseil exécutif du Fond monétaire international (Fmi) a complété le 9 janvier dernier, la sixième revue des performances économiques du Cameroun. Au-delà du satisfecit à l’endroit des autorités camerounaises, l’institution financière internationale a prescrit d’autres mesures sensées consolider la bonne tenue de l’économie camerounaise pour l’année à venir. Selon John Lipsky, en charge du dossier Cameroun, « la croissance de l’économie camerounaise n’a pas atteint les attentes, et les pesanteurs qui freinent la bonne performance économique ont pris une nouvelle importance au regard des méfaits de la chute de prix des produits pétroliers et de l’affaissement de l’environnement économique et global des affaires ».

Lettre circulaire

Dans sa lettre circulaire relative à la préparation de la loi des finances 2009, le président de la République prescrivait déjà “ la réduction des transferts et des subventions, ainsi que des dépenses en biens et services. Pour tous les établissements publics et les entreprises du secteur public et parapublic, des efforts d’ajustement interne devront se poursuivre, afin de réduire la subvention de l’Etat… ”. Il est évident que si le gouvernement accède à cette demande du Fmi, les prix du pétrole à la pompe vont reprendre leur courbe haussière, mieux, les établissements parapublics devront connaître une cure d’amaigrissement dans leur budget de fonctionnement et d’investissement.

Pour ce qui concerne les recettes, le Fmi préconise : une accentuation du recouvrement des recettes non pétrolières car la situation fiscale demeurera un défi majeur face à la chute des revenus générés par la production pétrolière. « Ainsi, il est utile de revoir les capacités de mobilisation et de collecte des revenus non pétroliers ainsi que le suivi des dispositions et garanties que comporte le budget de l’exercice 2009. Ces mesures devront être revalorisées en cas de déficit de mobilisation des recettes pétrolières ainsi que budgétisées » conclut le Fmi.



Source: Le Messager


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