Evoluant à Cordoue en seconde division espagnole l’an dernier, Lauren Etame Mayer a choisi de prendre sa retraite à la fin de saison à 34 ans. L’occasion a été donnée au milieu – défenseur de jeter un coup d’œil en arrière sur sa carrière.
Aujourd’hui, l’ancien international camerounais a ouvert un centre de remise en forme, entraînement et soin à Séville, en Espagne, la ville de ses débuts – il a commencé à Utrera avant de continuer au FC Séville. Un centre ouvert au public, seul du genre en Andalousie.
Dans les années 2000, Lauren a évolué au plus haut niveau, gagnant de nombreux titres en sélection avec le Cameroun, et avec Arsenal, réalisant notamment le record de finir une saison sans défaite – la série aura été de 49 matchs consécutifs sans défaite pour Arsenal.
C’est alors que tout s’est compliqué. En 2003, fatigué de la mauvaise gestion du football camerounais, Lauren tourne le dos à la sélection nationale, et quelques années plus tard, est éloigné des terrains plusieurs mois à cause d’une blessure. A son retour, le Camerounais a perdu de sa superbe et est barré par un autre Africain qui a explosé, Emmanuel Eboué. Il est donc transféré à Portsmouth où il joue peu, avant d’aller se relancer à Cordoue, en seconde division espagnole.
« Quand je me suis blessé et que je suis allé à Portsmouth, j’ai senti que tout avait changé. Je n’ai plus le genre force nécessaire pour continuer à me battre pour un club, parce que j’ai trop aimé Arsenal. J’ai donné le meilleur de moi-même à Arsenal et après, j’ai été un peu déçu d’une certaine façon et je n’ai plus joué avec la même attitude avec la même force ».
Le meilleur souvenir de celui qui s’est révélé à Majorque, reste sans doute à Arsenal. Pour lui, il y a une réelle unité autour du club londonnien, une unité perpétrée par Arsène Wenger : « Il y avait comme une famille, vous vous traitiez les uns les autres comme frères et sœurs et cela était fantastique. J4ai toujours dit aux gens que la principale personne à faire les gens se réunir était Arsène Wenger. Je pense qu’il avait la foi, qu’il faisait confiance aux joueurs, et qu’il nous réunissait, parce que ce n’est pas facile d’avoir une unité quand on évolue dans une grosse équipe. Chacun a ses objectifs et ses attentes et mettre tout cela au diapason n’est pas facile et Wenger en a été le principal artisan. »
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