Le ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary a affirmé que le journaliste décédait était séropositif et aurait succombé à des infections liées.
Par Redaction Bonaberi.com
Un nouveau rebondissement vient de survenir dans l’affaire du décès à Kondengui du journaliste camerounais Ngota Germain. En effet, le porte-parole du gouvernement a lors d’un point de presse Jeudi affirmé que ce dernier était séropositif et aurait succombé à des « infections opportunistes liées au virus du Sida dans un contexte où son système immunitaire était complètement effondré ».
« Les examens de laboratoire effectués à l’incarcération ont révélé une sérologie VIH positive », a révélé le ministre de la communication camerounais, sous-entendant que Bibi Ngota n’était pas au courant de son état.
Des révélations auxquelles a vivement réagi la famille qui s’est dite indignée par les propos du ministre : « Je suis très indigné ; le gouvernement raconte des histoires. La vérité (de sa mort) est loin de ce que dit le gouvernement », a déclaré à l’AFP Bruno Ntede, le frère cadet du journaliste qui n’a pas fait de plus amples commentaires.
Un rebondissement qui étonne d’autant plus que les informations données ici par le ministre de la communication semblaient si elles sont avérées être connues puisqu’étant le résultat d’examens effectués avant la mort du journaliste dont le corps a été autopsié deux fois.
Issa Tchiroma Bakary a pour sa part parlé d’un souci de transparence qui a poussé « à informer en temps réel et à communiquer sur toute information qui viendrait à connaissance », évoquant le rapport administratif qui a été remis entre ses mains.
Il a aussi affirmé que le service médical était parfaitement au fait de l’hypertension artérielle et de la hernie dont souffrait Bibi Ngota qui a été constamment suivi pour ces maladies. Concernant le VIH en revanche, le journaliste n’aurait pas été évacué parce qu’il n’aurait pas récupéré le rapport du dépistage qui aurait été effectué.
Le ministre de la communication a aussi précisé que Bibi Ngota était « sans assistance familiale », des propos qui contrastent avec ceux de la mère du défunt qui a déclaré la semaine dernière que la famille devait subvenir aux frais médicaux de son fils.
