Téophile Nono, membre de l'ACDIC a été violemment blessé
Après l'interdiction successive de sa conférence de presse internationale du 3
décembre au Hilton hôtel de Yaoundé, l'interdiction du dîner parlementaire à
l'Hôtel des députés mercredi 10 décembre par les autorités camerounaise,
l'Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs a tenu une
manifestation de près de 500 personnes à son siège au quartier Elig-Essono à
Yaoundé, rue Ceper.
Face à des manifestants à mains nues qui brandissaient des pancartes pour
dénoncer les détournements, la corruption et la réaction de l'Etat Camerounais
pour éviter la crise alimentaire du maïs qui guette le Cameroun en 2009, une
cinquantaine de policiers anti-émeutes lourdement armés ont fondu sur les
manifestant après une tentatives d'exfiltration de force du leader de la socité
civile Bernard NJONGA, président de l'ACDIC. A l'issue de violentes empoignades,
une trentaine de manifestants ont été chargés et embarqués da ns le camion du GMI
arrivé quelques minutes auparavant.
Il y a eu de nombreux blessés dont au moins un blessé grave, Théophile NONO,
membre de l'ACDIC (voir image en copie). Les manifestants dont le président de
l'ACDIC Bernard NJONGA ont été conduit au Commissariat du 1er arrondissement de
Yaoundé.
Selon une étude de plusieurs mois, l'ACDIC a découvert que plus de 1,2 milliards
de F CFA ont été détournés depuis 2006 au Ministèr de l'griculture et du
développment ural du Cameroun à travers des subventions directes accordées à des
GIC (Groupe d'Initiative communes) ficitives créés de toutes pièces par les
fonctionnaires (62%). 60 tracteurs indiens, accordé à l'Etat du Cameroun à
travers le Ministère des relations extérieures au Minader en 2006 pour des tests
d'adaptabilité ont été détournés par des ministres et assimilés (33). Ces
tracteurs sont en ce moment parqués dans les villas de campagne de ce ministres
dont certains sont aujourd'hui en prison pour détournement de fonds.
Les agriculteurs camerounais qui devaient en bénéficier, l'économie
camerounaise qui aurait pu profiter d'une telle délocalisation et d'un tel
transfert de compétences ont été ainsi sacrifiés à l'autels des apetits
gagantuesques de quelques fonctionnaires vénaux.
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