Le suspect a été interpellé jeudi "en possession de certains des effets déclarés volés par l'équipage" de l'avion cargo de l'armée française, cambriolé dans la nuit du 12 au 13 décembre, a déclaré à la presse le ministre de la Communication et porte-porte du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary.
Il "est passé aux aveux complets" et se trouve "entre les mains des forces de l'ordre aux fins d'une procédure judiciaire appropriée", a-t-il ajouté.
Le ministre, interrogé par l'AFP sur les motivations du suspect, a parlé d?un acte de "délinquance", sans plus de précisions.
Mercredi, une source diplomatique avait affirmé que l'avion français, un Transall, en escale à Yaoundé et "censé être gardé par les forces de l'ordre camerounaises", avait été "visité par des individus" qui avaient volé "des effets personnels, dont un ordinateur".
Trois jours après ce mystérieux cambriolage, le président Paul Biya "a relevé de leurs fonctions tous les responsables de la chaîne de commandement en charge de la surveillance et de la sécurité de l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen", a souligné M.Tchiroma.
Selon lui, le Transall venait de Brazzaville et se rendait à Bangui.
Une source militaire camerounaise, cité par le quotidien privé Le Jour, a estimé que ce cambriolage était un "acte grave de provocation".
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