Deux gendarmes à Bakassi et une militante à Bandjoun ont été tués Dimanche alors que l'élection battait son plein
Par Rédaction Bonaberi.com
Trois personnes ont perdu la vie hier en marge du vote des Camerounais pour le prochain président du Cameroun. Tout d’abord, deux gendarmes ont perdu la vie à Bakassi, d’après un communiqué du ministre de l’administration territoriale, Marafa Hamidou Yaya. Ces derniers assuraient la sécurité du vote de la présidentielle et ont été attaqué par des individus armés dans l’arrondissement d’Isanguelé.
Le Sdf a par ailleurs annoncé que Virginie Takoguem, l’une de ses militantes a été tuée à Bandjoun par des responsables locaux du RDPC. « Son seul crime est d’avoir voulu protéger la sincrité du vote qui donnait le SDF vainqueur à l’école publique de Keng ». Les autorités locales ont réagi en taxant d’intoxication et de désinformation du parti de John Fru Ndi.
Si Issa Tchiroma, ministre de la communication et porte parole du gouvernement a reconnu qu’il y a bien eu décès, il a affirmé qu’il s’agissait plutôt d’une militante du RDPC assassinée par un repris de justice, « peut-être un représentant du Sdf ».
Selon Elecam, qui a perdu Pauline Biyong, démissionnaire à la suite de nombreuses polémiques sur sa légitimité, l’élection s’est déroulée sans dysfonctionnement majeur. Une thèse que ne partagent pas certains observateurs de la société civile qui ont évoqué des cas de votes multiples.