Selon ce texte, la Sonara a signé mardi dans la capitale économique, Douala, "une convention de prêt" de 68,6 millions d'euros avec quatre succursales (Cameroun, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo et Sao Tomé et Principe), du groupe Afriland First Bank, dont le siège est au Cameroun.
Ce prêt doit financer en partie la première phase (198 millions d'euros) d'un projet de modernisation de la raffinerie installée à Limbé (sud-ouest) de la Sonara, dont le capital est majoritairement détenu par l'Etat camerounais.
Ce plan vise notamment à accroître la production annuelle de la société qui devrait passer de "2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes".
Il prévoit "de changer la configuration" actuelle de la raffinerie, "conçue au départ pour traiter du brut léger", pour lui permettre de raffiner enfin le pétrole camerounais, classé "brut lourd", explique l'entreprise.
"D'autres conventions sont en cours de finalisation" pour financer la première phase du projet de modernisation, précise la Sonara, sans précisions sur sa seconde phase.
Opérationnelle depuis 1981, la raffinerie de la Sonara traite sept produits pétroliers différents, dont le butane, l'essence super, le pétrole lampant et le gasoil.
Le Cameroun produit en moyenne 85.000 barils de brut par jour, selon la Société nationale d'hydrocarbures (SNH).
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