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Cameroun : Les vendeurs à la sauvette se réinstallent timidement à Tsinga
(13/07/2009)
Les vendeurs à la sauvette du marché central et de l’avenue Kennedy avaient été déguerpis par la Communauté Urbaine de Yaoundé en Mars 2009. Ils commencent à s'y réinstaller petit à petit.
Par Redaction Bonaberi.com (Anne Mireille Nzouankeu)

Samedi 6 Juin 2009. Le site de Tsinga-Foire censé accueillir les déguerpis du marché central est encore en construction. Ici, les vendeurs à la sauvette ont été repartis par secteur d’origine. Les vendeurs de l’avenue Kennedy ont leur coin, ceux du marché central aussi. Un espace a même été réservé pour les vendeurs du marché de Mokolo, dont les comptoirs dit-on, seront eux aussi bientôt démolis.

Des vendeurs sont venus faire des repérages. Tandis que certains causent entre eux, d’autres commencent à construire leurs hangars. Parmi les rares commerçants qui s’installent, se trouve Enoch un jeune qui jusque là, vendait des chargeurs de téléphone au bas de l’immeuble Shell. Pour être parmi les bénéficiaires d’un espace à Tsinga, les vendeurs à la sauvette délogés manu militari de l’avenue Kennedy et du marché central ont été recensés.



Concrètement, « [i les agents de la préfecture du Mfoundi sillonnaient le marché. Lorsqu’ils voyaient un sauveteur fuir la police qui nous matraquaient, ils l’appelaient, relevaient son nom, le numéro de sa carte d’identité et son numéro de téléphone. C’est comme ça qu’on a recensé près de 1.000 sauveteurs » dit Enoch. Après avoir joué la résistance au marché central, ces commerçants ont fini par venir réserver des places à Tsinga et certains ont commencé à matérialiser leurs comptoirs. Marie, une vendeuse de sandales en plastiques plus connues sous le nom de « sans confiance » se justifie en disant : « je n’ai pas un grand capital, je préfère venir m’installer ici au lieu qu’on arrache mes marchandises tous les jours au marché central ».

La crainte d’Enoch et de tous les commerçants rencontrés ici, est une baisse de leurs recettes : « je ne suis pas sûr de conserver mes clients et j’ai peur qu’ils n’aillent ailleurs. Mais si les clients nous suivent ici, je sais que je vais m’en sortir ». En fait, Enoch nous confie qu’il achète la douzaine de chargeurs de téléphone à 5.000fcfa et il revend ensuite la pièce à 1500fcfa. C’est donc dire que les affaires sont bonnes lorsque la clientèle est au rendez-vous. Du coté des clients, ils expriment eux aussi des craintes mais cette fois en rapport avec leur sécurité dans un endroit clos comme celui de la foire. Un qui fait déjà de bonnes affaires, c’est le vendeur d’eau glacée du coin : causer et emménager son comptoir donne soif.





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