Hausse des prix des manuels scolaires au Cameroun
A quelques semaines de la rentrée scolaire 2015-2016, la vente des cahiers ne fait pas encore courir les parents. Il est un peu plus de 10heures ce mardi 18 août 2015. Au marché Mboppi précisément, le décor est déjà planté pour ce qui est de la vente des fournitures scolaires. La vente des fournitures scolaires est perceptible. Sur des étals ou dans des boutiques on peut observer les différentes variétés et notamment les différents volumes.
Il y a les cahiers, bic, gomme, boîte académique, règle pour ne citer que ceux-là. Malgré ce nouveau décor qui prévaut à l’entrée et même à l’intérieur de ce grand marché de la sous-région Afrique centrale, le manque d’affluence dans ces différents coins est notoire. Dans une papeterie installée ici, on note de loin une petite affluence.
Seulement, les tee-shirts qu’arborent quelques jeunes, permettent de les identifier comme le personnel. Au fait, les affaires ne sont pas au beau fixe. Felix est vendeur de cahier depuis plus de 5 ans dans ce marché. Installé non loin de la papeterie, il en poste, et la disposition de sa marchandise sur le comptoir vante à suffisance ses différents produits. Seulement pour lui, l’activité est encore timide précise.
Selon ce vendeur, deux raisons peuvent expliquer cette absence. «Cette année, les cahiers sont beaucoup plus chers que l’année dernière, la différence sur le carton varie entre 2000 et 3000 Fcfa», explique-t-il. Cette augmentation dont il dit ignorer les causes n’est pas sans conséquence.
«Les parents qui n’ont que les anciens prix dans la tête, n’arrivent pas encore à s’accommoder, ils viennent et finissent par faire plusieurs tours dans le marché avant de se décider», ajoute Felix. C’est donc une période de vaches maigres chez plusieurs de ces vendeurs. Le nommé Leopold est dans une situation similaire, il confie ne pas avoir vu beaucoup de clients depuis l’ouverture de sa boutique.
Malgré ses deux assistants qui ont pour rôle, d’interpeller les potentiels clients à l’extérieur de la boutique, pas un seul ne pointe à l’horizon. Pour lui ce n’est pas encore la période des bousculades. «Les parents attendent souvent la dernière minute pour faire les achats. On espère que dans une semaine on connaîtra une affluence», précise ce dernier. L’augmentation des prix pour lui également est une préoccupation particulière, car d’après la déduction de ces derniers, les cahiers ont connu une hausse d’au moins 50 Fcfa au prix unitaire.
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