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Cameroun : Les bars envahissent l'université de Douala
(24/02/2010)
La musique distillée dans ces endroits perturbe les cours. Dans le même temps, plusieurs étudiantes sont transformées en prostituées.
Par Redaction Bonaberi.com (Paula Laswell)
L'entrée du "club uv" aux abors de l'université de Douala
L'entrée du "club uv" aux abors de l'université de Douala
Il est impossible de faire un pas autour du campus de l’université de Douala sans croiser des snack-bars, buvettes et même des boîtes de nuit. Depuis quelques temps les promoteurs de ces lieux de réjouissance ont choisi les abords du campus universitaire pour s’installer.

Une dizaine de bars ayant tous des noms inspirés du langage universitaire : « Grand amphi » ou « club UV », c’est-à-dire, Unité de valeur. Aux dires des sources proches des propriétaires terriens, plusieurs autres promoteurs de bars font encore la queue pour acheter les espaces libres.

De jour comme de nuit, la musique est distillée dans ces buvettes et des airs de Makossa ou de Coupé décalé, arrivent jusque dans les salles de cours. Romain Djale, étudiant en sciences économiques explique qu’aux heures de cours, les étudiants sont souvent perturbés par la musique distillée sans contrôle dans ces bars.

La situation ne peut pas être autrement, la majorité de ces buvettes ouvrant aux environs de 7 heures du matin. Beaucoup ont opté pour la restauration. « Il faut bien qu’on accompagne les gens qui mangent avec de la bonne musique », lance laconiquement un gérant de bar.



L’ambiance est à son apothéose dans la soirée : musique, alcool, sexe, tout coule à flot. Selon certaines sources, de jeunes étudiantes profiteraient de ces espaces pour se livrer à des activités de prostitution pendant que d'autres deviendraient de véritables alcooliques. Quelques uns rencontrés racontent qu’ils ont souvent dépensé tout leur argent de pension dans ces bars.

Quelques bars ont déjà leur renommée dans le campus, notamment, le « club Uv ». Un habitué du coin explique que les prostitués de la rue de la joie ont même déjà élu domicile dans cette buvette. Les Week-end, des jeunes filles en tenue légère sillonnent tous les bars à la recherche des éventuels clients.

Quelques buvettes ont d’ailleurs aménagé des petites chambres dans leur commerce, pour les clients qui souhaitent « se reposer » après avoir mangé ou pris une bière. Le prix de la chambre varie de 2000 à 5000 Fcfa.

Autour de 22 heures, il est impossible de circuler autour du lieu dit « Carrefour Ange Raphaël » : les véhicules garés obstruent les allées. C’est vers 5 heures du matin que les bars ferment les portes pour quelques heures, en attendant qu’une autre équipe vienne rouvrir les portes à 7h.


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