L'annonce a déclenché une véritable course contre la montre pour tous les partis.
Les formations politiques ne disposent en effet que de quinze jours pour les dépôts des candidaturs à l'ELECAM (Commission électorale du Cameroun), la structure en charge de l'organisation du procesus électoral.
Au RDPC (parti presidentiel), un débat s'engage déjà sur l'opportunité de discuter des investitures auprès de la base ou de laisser à la direction la désignation des candidats vu le court délai.
Dans l'opposition des vélléités de regroupement de certains partis sont perceptibles.
Il est question de mutualiser les stratégies et les moyens, pour contrecarrer la position dominante du parti présidentiel.
Aussi, le MANIDEM (Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie), le MOCI (Mouvement Ciyoyen ) et l'UPA (l'Union des Populations africaines) envisagent un front commun, pour avoir droit au chapitre dans la vie politique camerounaise.
Les nationalistes de l'UPC (Union des populations du Cameroun), longtemps tiraillées par plusieurs tendances antagonistes, prônent l'unité d'action.
Le temps presse et pour aller à la conquête des 360 communes et des 180 sièges de députés, il faut de l'argent : 100 000 F CFA de caution pour un ticket aux municipales et 1 000 000 F CFA pour les législatives.
En attendant les inscriptions sur les listes électorales ont été arrêtées dès l'annonce de la convocation du corps électoral, alors qu'ELECAM revendique l'enrôlement de plus de cinq millions et demi d'électeurs, soit 80 % des Camerounais en âge de voter d'aprè cette structure.
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