D’après le quotidien Mutations, Esther Dang, candidate à la prochaine élection présidentielle a présenté son programme à Yaoundé lors d’une conférence de presse ce week-end à l’hôtel Hilton.
Un programme dont le thème général est « supprimer le préfixe ‘sous’ du mot sous-développement », dont le but est d’aboutir à un développement économique et social dans « des délais historiquement raisonnables ».
Contrairement à de nombreux candidats, Esther Dang ne souhaite discréditer le RDPC ni Paul Biya, le président dit sortant. Ancienne membre du parti au pouvoir, elle a déclaré se sentir fière de son bilan, et ne se considère ni de près ni de loin responsable d’un quelconque échec, si tant est qu’il y en aurait un.
Respectueuse des institutions, Esther Dang attend de recevoir les 300 signatures pour que sa candidature soit constitutionnellement valide. Si son background parle pour elle, elle a insisté une fois de plus sur l’économie et le social comme axes principaux du développement camerounais. Pendant la conférence de presse, elle a communiqué de nombreux chiffres et dates ; par exemple, que sept camerounais sur dix sont sous-employés que deux sur cinq vivent avec moins de 738 francs CFA par jour.
C’est pourquoi elle a choisi de s’engager pour « guider le développement économique et social du pays avec la participation de toutes les intelligences ». Pour atteindre son objectif, elle propose de découper le Cameroun en 26 régions et centres d’activité, et de réduire à 28 le nombre de postes ministériels.
Dans le même ordre d’idée, pour permettre à l’Etat d’accompagner la reprise économique, il faudra créer quatre banques dont une qui sera à 100% nationales afin de pouvoir accorder des crédits aux entrepreneurs. D’après elle, il ne faudra pas plus de deux ans avant que le Cameroun ne soit complètement changé.
Pour en savoir plus sur Esther Dang, sur son site officiel : on y trouvera par exemple sa lettre de démission du RDPC, des pistes pour créer des emplois sur 18 mois, ou encore son ebook Crise 2008 : Le Raz de Marée Planétaire – Cas spécifique du Cameroun.
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