Ce feuilleton rocambolesque a pu se faire, grâce au hommes favorable a M.MOHAMED. Cette élection aurai pu passer inaperçue sauf que ce dernier est écroué au SED, a été présenté au procureur de la république, et inculpé de malversation financière non pas pour sa gestion à la Fecafoot mais pour sa gestion de l’entreprise Sodecoton.
On lui réclame d'aileurs près de 9 milliards de francs CFA, soit 14 millions d'euros par rapport à des fonds soustraits à la Sodecoton. La situation était déjà en phase de blocage au point ou la FIFA avait envoyé deux émissaires qui séjournent d’ailleurs toujours au Cameroun et qui ont validé le vote passé.
Nous savons que le président réélu n’avait pas que des amis au sein des classes politique et sportive : sa gestion de le Fecafoot étant décriée, le gouvernement camerounais avait décidé d’intervenir malgré l’interdiction d’ingérence enduisant a une sanction.
Jusqu'à la dernière minute, le gouvernement tenant une réunion proposant, sur l’initiative de son Premier ministre Philémon Yang, un bureau de consensus d’urgence avec les membres de la Fécafoot, qui aurait du diriger l'instance footballistique pendant 2 ans, et de manière directe évincer Iya Mohamed.
Les délégués à l’Assemblée générale de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) (102 délégués sur 105 étant présents ou représentés), statuant en toute souveraineté, ont décidé de passer au vote et ont élu la seule liste dûment constituée. Et c’est tout naturellement que Mohammed Iya, malgré sa première nuit passée à la prison centrale de Kondengui, en provenance de la cellule du Secrétariat d’Etat à la défense a été réélu. Les deux émissaires de la FIFA, ont acté l’élection qui s’est déroulé.
Avec les soucis en justice de Mohammed Iya, Seydou Mbombo Njoya est le grand gagnant de ce scrutin. Prince du royaume Bamoun, il est membre du comité exécutif de la Fecafoot depuis l’Assemblée générale de 2008 et il est par ailleurs directeur du protocole du président de la Confédération africaine de football (Caf) Issa Hayatou. Un juste retour à l’ascenseur quand l’on se souvient que c’est de l’époque où son géniteur de père, Ibrahim Mbombo Njoya était ministre des Sports que le patron du sport africain a connu une grosse ascension au Minsep, jusqu'à devenir président de la Fecafoot.
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