Le Cameroun et le Tchad ont signé un accord cette semaine pour la protection des éléphants. Un accord qui signifie la jointure des forces afin de lutter contre les braconniers qui tuent des centaines d’éléphants par an dans des parcs protégés de la frontière commune entre les deux pays.
La surface des terres protégées dépasse les 300,000 hectares, composé des parcs camerounais Bouba Ndjidda et tchadien Sena Oura, a déclaré Elvis Ngolle Ngolle, ministre des forêts et de la faune.
Si la partie tchadienne est la plus petite avec 70,000 hectares, elle est plus riche en éléphants puisqu’on estime à 3000 la population éléphantine du parc, qui a diminué de moitié en cinq ans à cause des braconniers. D’après le gouvernement camerounais, il ne reste que 300 éléphants dans la partie camerounaise.
L’accord signé entre les deux pays entérine une meilleure communication entre les deux pays pour la surveillance des parcs, aussi bien qu’une augmentation des gardes-forestiers armés, qui devront protéger non seulement les éléphants, mais aussi les singes, rhinocéros noirs, buffles, porcs-épics, ainsi que des espèces rares d’antilopes.
« Nous sommes réellement déterminer à préserver la faune des parcs protégés aussi bien pour les impacts économiques que culturels sur notre peuple. Nous ferons tout pour les protéger, particulièrement les éléphants qui sont sérieusement menacés par les braconniers. Nous aurons besoin d’un grand nombre de rangers bien armés et bien entrainés afin de faire face à la menace des braconniers qui opèrent dans les zones protégées de façon récurrente, et qui sont parfaitement armés », a déclaré le ministre Ngolle Ngolle.
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