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Contrebande: des saisies surprises!
(22/04/2005)
des réelles disfonctionnements ont été constatés...
Par Redaction

En descendant mardi après-midi dans des magasins et quincailleries du boulevard Leclerc, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, ne s’attendait pas à faire de telles prises.

Si à Alko il a relevé que les prix affichés n’indiquaient nullement s’ils étaient hors taxes ou toutes taxes, il a eu de vrais frissons dans trois quincailleries par la suite. Deux ordres de faits indiquent l’ampleur de la tâche qui attend le ministre dans son combat contre la fraude, la contrefaçon et la contrebande entre autres.

Chez Fokou, un géant de la quincaillerie et du commerce du détail, le ministre a trouvé des pots de peinture habillés de fausses indications de marque. Ce qui cache mal une véritable fraude. On a aussi vu des pots de peinture aux indications prêtant à équivoque et qui laisseraient croire à de la contrefaçon. Ces indices ont été soigneusement relevés et feront l’objet de vérifications approfondies.

Chez Staval, la surprise du ministre a été de découvrir qu’un de ses collaborateurs s’était permis d’autoriser des modifications de tarifs homologués par un acte ministériel. Par cet acte sans fondement, le commerçant réalise des gains faramineux sur le dos des consommateurs abandonnés à eux-mêmes.

En l’espace de quelques heures, Luc Magloire Mbarga Atangana qui n’est ni douanier ni contrôleur des prix a mis le doigt sur la gangrène de la fraude et de la contrebande qui règne dans le milieu des quincailleries. Il a suffi d’une descente sur le terrain et d’une simple observation. Et les faits relevés sont d’une extrême gravité car concernant des opérateurs économiques de grande envergure. On n’ose pas encore imaginer que cette envergure ait été construite sur le dos des consommateurs.

D’autres part, le fait que des serviteurs de l’Etat soient impliqués dans une sorte de magouille avec des opérateurs pas franchement soucieux du respect de la légalité indique au ministre que le ver est dans le fruit. On comprend pourquoi les agents chargés de veiller à la protection des consommateurs traînent autant les pieds dès lors qu’il leur faut descendre sur le terrain.

Mais au-delà, il y a un problème de fond : l’assainissement de l’espace économique national. Un objectif que le gouvernement s’est fixé. Un impératif. L’action du ministre du Commerce donne un sens au choix du gouvernement. La création du Comité Ad Hoc par le Premier ministre, chef du gouvernement, Ephraim Inoni, laissait entrevoir un changement.

Prenant lui-même le commandement des opérations, le ministre du Commerce crée des attentes ou plutôt une attente : réussir.

Et les infractions relevées à Douala rendent cette attente encore plus lourde : la qualité et le poids des opérateurs mis en cause permettront de juger de la détermination du ministre en particulier et du gouvernement en général. En termes simples, le public attend que les gros soient traités et sanctionnés comme les petits.

Mieux, les infractions de Douala, capitale économique et centre de toutes sortes de fraudes et trafics, appellent le gouvernement à sévir sans faiblesse. Le président Biya disait à Monatélé que rien ne serait plus comme avant : " nous sanctionnerons sans pitié la fraude et la corruption … ". Un discours fondateur. Une invite à l’action. Sereinement. Froidement.

Source: Cameroon Tribune





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