"Un engagement sans faille de tous ", afin que les populations " voient un contenu à leur quête légitime d'un mieux-être " L'appel du gouverneur du Littoral, Gounoko Haounaye, formulé lors d'une concertation provinciale d'information et de lancement de l'exécution du budget 2004, peut se résumer en ces mots simples. Après la promulgation en décembre dernier de la loi des finances pour l'exercice en cours, dont l'enveloppe pèse 1.617.000.000 FCFA, cette rencontre était nécessaire. " Il fallait indiquer les orientations à suivre, au niveau provincial, pour une meilleure conduite des opérations ", selon un responsable local du ministère des Finances et du Budget ayant pris part aux travaux..

Quelques chiffres : pour 2004, la province du Littoral, qui compte quatre départements, dispose d'un budget de 11.123.000.000 de FCFA, dont plus de 6 milliards destinés à la ville de Douala. Ce budget permettra de réaliser 272 opérations dans l'ensemble de la proince, dont 89 retenues au profit de la capitale économique.

Le nouveau budget est engagé alors que le précédent présente un taux d'exécution de 67%. Depuis 4 ans, c'est le score le plus bas, si l'on se réfère aux performances enregistrées au cours des exercices antérieurs (92 à 95%.) Parmi les problèmes qui justifient cette situation, on cite, notamment, des lenteurs, et la méconnaissance des textes par certains gestionnaires de crédits. En 2003, l'exécution du budget a été aussi perturbée dans le Littoral par le non-respect des procédures de conformité dans le règlement des factures, et la résurgence du phénomène " de fractionnement des crédits. " " Ce phénomène a été limité, grâce à la bravoure du Trésorier payeur général de Douala ", a-t-on appris.