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Ngongang Jean Tiedor, propriétaire d'un cyber
(20/09/2004)
Interview réalisée par Raoul BINIGA et Silas KUITCHEU pour bonaberi.com à Monsieur le Directeur du cybercafé MHNET.
Par Rédaction





Bonjour Monsieur...
Ngongang Jean Tiedor

Vous êtes propriétaire d'un des cybercafés les plus connus de Yaoundé. Il n'a sans doute pas été facile d'arriver à un tel résultat. Quelles ont été vos principales difficultés?
Les principales difficultés ont été d'ordre financier. De plus, il a fallu acquérir du matériel qui, lorsque nous débutions il y a quelques années, coûtait très cher. A titre d'exemple, le prix d'un ordinateur de qualité suffisante montait à 1,8 millions alors qu'aujourd'hui, on en trouve à 200 000 francs.

Heureusement, vous y avez cru dès le départ. Qu'est-ce qui vous a motivé à ouvrir un cybercafé?
Ma première motivation a été l'amour de la chose. Pas tellement l'argent, mais d'abord l'amour d'Internet, de la haute communication. J'ai toujours aimé explorer, creuser le fond des choses.

Ceci d'autant plus qu'à vos débuts, l'Internet était très peu vulgarisé...
Effectivement, l'Informatique était même un tabou! Les clients n'en savait pratiquement rien. Il nous a fallu initier, former gratuitement des parents et amis; et ce presque de force...


Et vous avez bien raison car MHNET ne désemplit pas. Combien d'internautes recevez-vous en moyenne chaque jour?
Environ 200 à 300 personnes par jour. Mais il subsiste encore quelques problèmes de connexion. Les clients sont plutôt réticents à passer près d'une heure pour une tâche qu'ils voudraient faire en 20 minutes, ceci pour des raisons de débit Internet.

Quelles solutions envisagez-vous donc de mettre en oeuvre face à ces problèmes?
S'il nous arrive de changer d'opérateur, ou mieux, d'améliorer la technologie par l'acquisition d'une VSAT par exemple, nous rendrons de meilleurs services aux clients. Mais avant, je leur demande d'être patient car il n'et pas facile d'acquérir une VSAT du jour au lendemain.

De ce fait, peut-on dire qu'Internet fait partie intégrante de la vie des Camerounais de Yaoundé?
On, peut le dire, beaucoup de Camerounais s'intéressent à la chose. A titre d'illustration, des élèves passent souvent des nuits blanches ici, à télécharger des cours car le débit est meilleur dans la nuit. Internet fait effectivement partie intégrante de la vie des Camerounais.


Quels conseils donneriez -vous à ceux qui comme vous voudraient se lancer dans cette activité?
C'est une bonne chose que celle de ce lancer dans cette activité. Mais elle demande énormément de patience. On n'y gagne plus de l'argent aussi facilement. Il y a quelques années, l'heure de connexion à Internet dans les premiers cybercafés coûtait 4000 à 4500 F CFA. Aujourd'hui, vous surfez à MHNET à 300 F l'heure. C'est vous dire à quel point un cybercafé sert beaucoup plus à "brancher" les internautes au réseau Internet qu'à se faire de l'argent.

Les cybercafés jouent donc un rôle social?
Oui, ouvrir un cybercafé aujourd'hui sera donc d'abord jouer un rôle social. Ce n'est que beaucoup plus tard que l'on pourra y trouver une relative rentabilité. Enfin, je dirai aux nouveaux venus de se rapprocher des très anciens.

...au nombre desquels vous figurez car nul n'est sans ignorer que vous êtes l'un des pionniers du domaine.
C'est vous qui l'avez dit ! (Rires)

Bien, au revoir, Monsieur Ngongang, nous vous remercions d'avoir bien voulu répondre à nos questions.
Je vous en prie.


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