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Presidentielles: Fru Ndi candidat
(26/08/2004)
Le leader du Sdf entend être le principal challenger de Paul Biya. En se réunissant le mercredi 18 août dernier à Yaoundé pour définir le profil du candidat unique qui aura la charge de les représenter lors de l`élection présidentielle qui devrait se tenir au mois d`octobre prochain
Par Redaction

Le leader du Sdf entend être le principal challenger de Paul Biya.

En se réunissant le mercredi 18 août dernier à Yaoundé pour définir le profil du candidat unique qui aura la charge de les représenter lors de l`élection présidentielle qui devrait se tenir au mois d`octobre prochain, les leaders politiques et d`opinion membres de la Coalition nationale pour la réconciliation et la reconstruction (Cnrr), principal regroupement des forces de l`opposition, ont très certainement enclenché le processus de leur future division. Ce jour-là, John Fru Ndi du Sdf, Adamou Ndam Njoya de l`Udc, Sanda Oumarou de l`Arn, Antar Gassagay de l`Upr, Célestin Bedzigui au nom de l`Undp, Issa Tchiroma de la Dynamique du grand Nord, Marcel Yondo du Mldc, Mukuri Maka du Mdp et Sindjoun Pokam de la Société civile ont défini les 15 critères qui doivent servir de base au choix final de celui qui aurait, en cas de victoire, la charge de mener la transition durant les trois prochaines années.
Selon des informations recueillies par le trihebdomadaire Le Messager auprès de l`un des leaders de la Cnrr, l`on a appris que le prochain challenger de Paul Biya devait : " Être un (e) Camerounais (e) ayant une grande ambition pour le Cameroun et s’engager sur l’honneur à appliquer rigoureusement la plate-forme et le Code de conduite de la Coalition.
Avoir des aptitudes à communiquer dans les deux langues officielles du Cameroun. Avoir une aura internationale établie. Être solvable. Avoir un amour avéré pour le pays. Jouir d`un bon état de santé sur le plan physique et mental. Être honnête, intègre et pondéré. Être ouvert au dialogue, à la contradiction et au travail d’équipe. Avoir pleinement réalisé une vie personnelle et professionnelle le mettant au-dessus de toute tentation de la corruption. Être courageux et combatif. Être d`une personnalité forte et éprouvée. Être populaire à l`intérieur du pays. Avoir démontré son engagement et son militantisme sans faille pour le changement. Justifier de capacités managériales éprouvées. Et enfin, être tolérant, rassurant et inspirer confiance aux Camerounais et partenaires du Cameroun". Comme le précisera alors le week-end dernier sur les ondes le correspondant local de Radio France internationale (Rfi), parce qu`il ne remplit pas au moins un critère déterminant (il ne s`exprime pas en français), Ni John Fru Ndi, le principal leader de l`opposition, ne peut prétendre à être le candidat unique.

Si l`on s`en tient à l’engagement sur l’honneur pris et clamé à maintes reprises par les leaders selon lequel ils s`engageaient à appliquer rigoureusement la plate forme de la Coalition adoptée en novembre 2003, le président national du Sdf devrait s`effacer. Simplement, convaincu que, fort de son passé d`opposant historique et de l`implantation de son parti dans le pays, lui seul dispose le potentiel adéquat pour rivaliser avec le président sortant, des indiscrétions très crédibles font état de ce qu`il compte faire acte de candidature, avec ou sans l`aval de ses collègues de la Cnrr. Suite à cette logique, et en l`état actuel des informations crédibles dont nous disposons, deux cas de figure se dessinent dans un futur proche. Première hypothèse (peu probable): les leaders de la Cnrr révisent leur position et décident d`investir le président national du Sdf.





Deuxième hypothèse: John Fru Ndi n`est pas investi et il démissionne de la Coalition avec retentissement. Dans les deux cas, les hautes instances du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) trouvent leur compte. Outre les urnes transparentes et autres artifices, ces derniers ont en effet besoin d`un scrutin crédible. C`est à dire, où l`on verra s`affronter les leaders politiques les plus représentatifs du pays, que leur candidat naturel s`empressera de laminer quitte à essuyer quelques contestations post-électorales. De toutes les façons, comme le mentionnait encore récemment l`un des cadres influents du parti au pouvoir: " Hormis les pays occidentaux, dans quel Etat les opposants reconnaissent-ils leur défaite? Ils s`agitent toujours et se tassent ensuite... "

Candidature forcée
C`est dans cette logique que, sous leur initiative, des contacts auraient été pris afin que l`un des deux scénarii évoqués ci-dessus puissent se réaliser par tous les moyens possibles. Les arguments développés par les émissaires du pouvoir pour convaincre John Fru Ndi tournent principalement autour de deux axes: son statut de leader national (personnalité de premier plan de la République) ne lui permettant pas de frayer dans des marches inutiles à travers la capitale avec des personnalités peu représentatives, et, surtout, son statut de défenseur naturel des Anglophones. Deux arguments qui auraient, selon nos informations, fait trouver un écho favorable.
Malgré tous nos efforts pour essayer d`en savoir un peu plus, nous n`avons pu malheureusement entrer en contact avec le leader du Sdf. Cependant, et c`est devenu un secret de polichinelle, depuis plusieurs mois, les différents leaders se livrent des batailles de positionnement en coulisses par militants interposés pour essayer de faire valoir leurs candidatures. Aux dires de certaines personnalités présentes sur les lieux, lors de la grande tournée entreprise dans les provinces situées dans la partie septentrionale du pays, ces batailles de positionnement ont même atteint des sommets. Les cadres des différentes formations n`ont pas manqué de se moquer les uns des autres.
A l`issue de cette pérégrination, les cadres du Sdf n`ont pas manqué de se gausser de certains leaders de la Coalition en lâchant des petites phrases assassines. " Après une certaine réussite à Ngaoundéré, les efforts financiers fournis par Adamou Ndam Njoya pour acheminer ses militants dans le Grand Nord afin de démontrer sa popularité ont commencé à s`essouffler au niveau de Garoua. Une fois dans le Nord, le nombre des militants convoyés a considérablement diminué. Et il n`y avait pratiquement personne à Maroua. Quant à Sanda Oumarou, son cas n`est guère meilleur. Même dans son fief de Ngaoundéré, il n`a pas pu faire foule ".
Nonobstant toutes ces railleries, l`éventuelle candidature de John Fru Ndi divise même au sein du Sdf. Pas plus tard qu`au début de ce mois, une crise a éclaté à l`Ouest entre le président provincial, Etienne Sonkin, et des militants conduits par le député du département du Haut Nkam, Pierre Kwemo. Les seconds accusaient le premier de ne jouer pas jouer franc jeu en ne soutenant pas la candidature du Chairman pour l`élection présidentielle d`octobre 2004.

Par Quotidiens Mutations


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